Voitures brûlées, abribus cassés et casseurs masqués : le bilan de la nuit d’Halloween
La nuit d’Halloween a été le théâtre de nombreuses infractions, dans le département et notamment à Saint-Quentin-en-Yvelines. La police a procédé à quelques interpellations.
Dégradations, tirs de feux d’artifices et véhicules en flammes. La nuit d’Halloween a été mouvementée à Saint-Quentin-en-Yvelines comme dans le reste du département. Si peu de personnes ont pu être interpellées, le nombre de petits délits commis durant la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2018 est ainsi plus élevé que celui d’Halloween 2017.
On dénombre ainsi pas moins 22 véhicules détruits ou abîmés et 23 poubelles brûlées, répartis sur les villes de Trappes, des Clayes-sous-Bois, de Guyancourt et de Maurepas. Pour tenter de palier à tous ces débordements, la police nationale avait largement mobilisé ses effectifs ce soir-là, et plus de cinquante policiers patrouillaient dans les rues.
Le bilan à Trappes est plus élevé que celui dans les autres secteurs puisque le nombre de voitures touchées s’élève à dix. « Deux voitures ont été détruites par des incendies d’origine criminelle, indique une source proche de l’affaire, le reste a été touché par des projections. » Comme l’ont noté certains habitants, les pompiers ont dû intervenir à de nombreuses reprises cette nuit-là à Saint-Quentin-en-Yvelines pour éteindre les flammes qui embrasaient des véhicules.
« Les pompiers n’ont pas arrêté d’aller et venir, détaille ainsi une source proche du dossier. Ils ont parfois été pris à partir par des groupes de personnes, à Guyancourt notamment. » Mauvaise nuit également pour les compagnie de transports en commun, qui ont vu plusieurs de leur bus et abribus pris pour cible par des casseurs. Deux bus de la ligne 418 ont ainsi fait l’objet de jets de pierres rue Léo Lagrange à Trappes, et une vitre latérale a été brisée sur chacun.
Pas moins de six arrêts de bus ont été abîmés durant la nuit. « Sur le secteur de Trappes, une bande de jeunes masqués et armés de clubs de golf a été aperçue non loin d’abribus cassés, indique la source policière. Il y a eu quatre ou cinq interpellations, ce qui est plutôt moins que l’année dernière […], mais le nombre d’exactions est légèrement plus élevé que l’an dernier. L’interdiction de la préfecture d’utiliser ou de vendre des feux d’artifices dans le Département [du mardi 30 octobre au dimanche 4 novembre] a été efficace bien que certaines personnes aient procédé à des tirs vers les policiers. »
