La Verrière a accueilli mardi 2 octobre son deuxième forum Coup de pouce pour un emploi. 91 candidats âgés de 18 à 35 ans, y ont participé, dont certains ont reçu des propositions d’emploi le jour même. Cet événement permet à des entreprises de soumettre leurs propositions de postes directement à des jeunes en recherche d’emploi.

« L’objectif est la rencontre directe [entre candidat et employeur], explique Valérie d’Argenlieu, déléguée générale de l’association Rencontres pour l’égalité d’accès à l’emploi (RPEAE), qui organisait l’événement, 39e édition nationale, au Scarabée en partenariat avec SQY et la ville de La Verrière. Ça évite l’envoi de la lettre de motivation et du CV et ça permet de partager sa motivation. »

Et le dispositif semble montrer son efficacité. « Entre 15 et 20 % des jeunes qui viennent trouvent du travail à l’issue de ces événements », assure Valérie d’Argenlieu. « Ce sont des gens qui veulent des résultats concrets, abonde la maire PCF de La Verrière, Nelly Dutu, également présente au début du forum. C’est important pour les jeunes que ça ne soit pas seulement un tour de table après lequel on ne sait pas ce qui va se passer. Là, il y a vraiment des postes à pourvoir. »

Ce taux de réussite s’explique aussi par une préparation en amont, puisque la sélection des candidats se fait déjà bien avant du forum. « Ils doivent être invités par les partenaires, ils ne viennent pas comme ça, précise Valérie d’Argenlieu. Il y a une inscription, on envoie la liste des entreprises et des postes à pourvoir 15 jours avant à l’ensemble des partenaires qui proposent aux candidats qu’ils accompagnent de venir ou non, ça permet d’avoir des candidats motivés. » Des ateliers de préparation (facultatifs mais conseillés, Ndlr) sont également animés par l’association afin de permettre aux jeunes de mieux aborder le forum.

18 entreprises de secteurs variés, Koné pour les ascenseurs, Transdev pour les transports et même la police nationale ; étaient présentes pour rencontrer les jeunes candidats. « J’ai sauté sur l’occasion », confie une participante venue de Coignières. « Ça évite toutes les étapes de sélection de CV et lettre de motivation, on a directement un contact avec un premier employeur, ça peut apporter certaines chances que l’on n’aurait pas pu avoir en postulant par internet », affirme Michael, trappiste de 24 ans à la recherche d’un contrat de professionnalisation en tant que chauffeur de bus. A la fin de l’après-midi, certains ont eu le bonheur de décrocher un emploi. 203 entretiens ont été comptabilisés. 65 candidatures ont été jugées intéressantes, dont 8 validées La société élancourtoise de recouvrement 1640 finances a par exemple recruté trois candidats.