« On va leur proposer de réserver gratuitement des salles pour qu’ils puissent danser, faire du théâtre, chanter, se mettre en mode projet », explique le directeur du service jeunesse.
A la place de la Maison de la poésie, le Phare jeunesse a ouvert ses portes au début du mois. Il regroupe de nombreuses prestations aux jeunes : informations, conseil, et aide aux projet.
La jeunesse a son phare. Vendredi 21 septembre, Guyancourt a inauguré son Phare jeunesse au cours d’une soirée rythmée par les arts urbains. Officiellement ouvert depuis le début du mois, ce lieu, situé à la place de l’ancienne Maison de la poésie dans le quartier de Villaroy, propose un large panel de prestations aux 16-25 ans : c’est un lieu d’information, d’orientation, de conseil, d’aide aux projets musicaux, etc. Les locaux réaménagés offrent en effet plusieurs salles de réunion, informatique, de musique assistée par ordinateur, et une salle de représentation … qui a été largement animée par les jeunes artistes guyancourtois pendant la soirée d’inauguration.
« Ce nouvel équipement municipal pour les 16-25 ans vous est entièrement dédié », adresse aux jeunes la maire, Marie-Christine Letarnec (PS), lors de son discours. Elle rappelle que, comme le street work out inauguré un peu plus tôt (voir page 5), ce projet est né d’une concertation avec les jeunes de la ville. « Ils voulaient un espace où ils peuvent trouver des informations et monter leurs projets, je m’étais engagé à travailler avec eux », résume l’édile, après son discours.
Dans ce Phare jeunesse ouvert tous les jours, sept employés municipaux sont présents pour suivre et conseiller les jeunes. « L’objectif est de couvrir tous les besoins des jeunes, qui ont très souvent besoin d’informations personnalisées sur leur propre parcours, en matière de santé, scolaire, emploi, etc », poursuit Thomas Urdy, directeur du service jeunesse de la commune, soulignant que les services Boutique info jeunesse et le service jeunesse ont été regroupés ici.
L’autre axe important est celui dédié à l’accompagnement aux projets. « Comme les jeunes ont du mal à se mettre en association, on va leur proposer de réserver gratuitement des salles pour qu’ils puissent danser, faire du théâtre, chanter, se mettre en mode projet, explique Thomas Urdy. Un animateur est présent pour les aider à se structurer et une bourse au projet, à venir, pourra les aider financièrement. »
Et l’objectif affiché par la maire est que les jeunes prennent en main le Phare jeunesse. « C’est à eux, pour eux, on a posé les bases mais on ne fait pas à leur place », précise Marie-Christine Letarnec, satisfaite que « pas mal de jeunes » aient franchi la porte des lieux depuis septembre. Elle les invite ainsi à proposer leurs idées de soirées thématiques, monter leurs associations, ou autre. Des partenaires viendront également y tenir des permanences et proposer des rendez-vous individuels. « Nous voulons les accompagner vers la citoyenneté », sourit la maire.
Régine, chanteuse guyancourtoise de RnB, ne cache pas sa joie d’avoir pu chanter devant la ville, en ouverture de la soirée d’inauguration. « C’est trop bien, c’est une grosse opportunité pour les gens qui veulent faire de la musique », sourit la jeune femme de 23 ans, après sa performance. Régine confirme que l’absence d’un tel lieu était « un manque » à Guyancourt : « C’est d’ailleurs un manque dans toutes les villes je crois. » Le soir de l’inauguration, les jeunes guyancourtois ont répondu présents et endiablé la soirée sur un programme d’arts urbains organisé par leurs soins.
