L’ESC Trappes Saint-Quentin-en-Yvelines (ESCTSQY) reprenait son championnat samedi 15 septembre par la réception de La Ségunière Saint-Louis, club basé dans le Maine-et-Loire. Et les Trappistes ont offert un festival au public du gymnase Paul Mahier, avec un très large succès (112-53) et pléthore de paniers et d’actions spectaculaires.

Le match a rapidement tourné à la démonstration. Dès la fin du premier quart-temps, les locaux menaient 24-5. Et l’écart n’a cessé de s’accentuer : 57-23 à la mi-temps, 91-37 après le troisième quart-temps, et 112-53 score final donc. Un score fleuve, et un message fort envoyé aux concurrents si l’on regarde les autres résultats de la poule, où aucun des autres clubs victorieux n’a dépassé les 90 points.

Une première sortie officielle réussie pour le nouvel entraîneur, Aleksandar Aleksiev, arrivé en juin dernier suite au départ de Steed Tchicamboud pour Cergy-Pontoise. Ce Bulgare, qui a notamment officié en Italie, à Pergine, et avec les U18 féminines de Bulgarie, se montrait satisfait mais restait mesuré à la fin du match. « L’équipe a bien joué en défense, mais c’est normal, nous avons aussi fait des erreurs, a-t-il déclaré, perfectionniste. Nous devons les corriger, c’est notre boulot. Le niveau est bon. Je suis très satisfait de travailler ici, car le niveau du basketball français est très élevé en Europe, il y a d’excellents joueurs, très athlétiques, de bons entraîneurs aussi. J’ai été six ans en Italie, mais en France je trouve que les gens sont plus sérieux, [ils] ont des objectifs, c’est très important. »

Et de poursuivre, au sujet de son choix d’avoir rejoint Trappes : « Ce club a une bonne tradition et une bonne histoire en basket. C’est un motif pour faire un bon projet pour le futur et pour jouer au même niveau qu’avant. » Son style et ses méthodes de travail ont déjà pu se faire sentir lors du premier, où il a hurlé en anglais ses consignes à ses joueurs depuis la bord du terrain.

Du côté de la direction, on semble déjà convaincu par le nouveau technicien. « Il a fait un excellent travail depuis plus d’un mois, car il y a pas mal de nouveaux, avance le président Jacques Michelet. Il les a bien fait travailler, notamment au rebond et sur le plan physique. »

Le club est donc parti sur de très bonnes bases. Sur le plan financier, puisque « fin 2018, on aura des comptes à l’équilibre », assure Jacques Michelet, et bien sûr sportif, avec cette première victoire et, en plus de l’entraîneur, six nouveaux joueurs venus renforcer l’effectif, notamment le meneur américain Gavin Schumann, 24 ans, qui doit arriver cette semaine. Il rejoint la France dans le cadre de ses études et devrait sans nul doute être un atout de poids pour l’ESCTSQY dans l’optique de la montée en N2, objectif du club.

« On a un effectif renforcé de 12 joueurs sans vraiment de faiblesse, affirme Jacques Michelet. On a essayé de créer les conditions [pour monter]. » Dans le sens inverse, quatre joueurs sont partis. Pour Trappes, la mission N2 passera le week-end prochain par un déplacement à Angers, vainqueur lui aussi de son premier match (96-89 sur le parquet de Fondettes).

Le rapprochement avec Plaisir a débuté

C’était en projet depuis un moment, c’est désormais acté. Depuis cette saison, l’ESC Trappes Saint-Quentin-en-Yvelines (ESCTSQY) évolue en entente avec le Plaisir basket club (PBC) pour ses sections féminine seniors et féminine minimes, ainsi que masculine juniors.

« Ça permet d’augmenter le nombre de créneaux, d’assurer des évolutions de niveaux pour les joueurs et d’augmenter le niveau de jeu de tout le club, explique le président de l’ESCTSQY, Jacques Michelet. Ça marque aussi notre volonté de développer notre section filles et ne pas laisser le basket féminin à la traîne. »

Les équipements sportifs de trois communes seront ainsi utiliser pour les entraînements et les matchs de ces différentes sections : Trappes (gymnases Paul Mahier et Broustal), Plaisir (Palais des sports et gymnase Leo Lagrange) et La Verrière (gymnase de la Fraternité).

« Il faut qu’il y ait une bonne entente entre les directions, souligne Jacques Michelet. Après, c’est l’épreuve du temps qui le déterminera. »