Et si vous preniez le vélo électrique pour parcourir les derniers kilomètres vous séparant de votre destination depuis la gare de Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) ? La Région Île-de-France veut déployer dans les prochains mois près de 10 000 vélos électriques en location longue durée et a retenu la gare de SQY pour en accueillir une partie (le nombre exact n’est pas encore connu, Ndlr). Une délibération en ce sens a été votée lors du dernier conseil communautaire de SQY, le 28 juin.

« L’usager récupère son vélo sur un site prédéfini pour une location de moyenne ou longue durée, et l’usager est responsable de son vélo, peut le stationner où il souhaite, et donc il n’y a pas de contrainte de borne de stationnement », explique Véronique Coté-Millard (UDI) vice-présidente en charge des transports à l’agglomération, et maire des Clayes-sous-Bois, lors du conseil.

Avec un fonctionnement similaire, ce service de vélos électriques sera développé dans un premier temps à la Vélostation de la gare de SQY, qui dispose déjà de 150 vélos standards et d’une dizaine de vélos électriques. « Ça va contribuer à améliorer l’offre de vélos électriques », apprécie la vice-présidente aux transports. D’après un article du Parisien, le coût mensuel de ces vélos électriques serait de « 40 euros avec une durée de location de six mois ».

Actuellement, l’appel d’offres est en cours pour « désigner l’exploitant de ce service public », dont la mise en place devrait intervenir « au plus tard en septembre 2019 » selon nos informations. Mais après la gare de SQY, d’autres communes pourraient voir ce service arriver. La maire des Clayes-sous-Bois indique que sa commune souhaite se porter candidate, et des délibérations en ce sens ont été passées notamment à Guyancourt, Maurepas et Plaisir. La Région a déjà prévu une seconde tranche de 10 000 vélos supplémentaires si les cyclistes sont au rendez-vous.

Lors du conseil communautaire, Véronique Coté-Millard a indiqué que « ce service n’entraînera aucun frais à la charge de SQY », comme des communes qui pourraient décrocher des vélos électriques dans la seconde phase. Et de préciser : « Les coûts de ce service sont partagés par le futur exploitant, les usagers et IDF Mobilité. »

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