Lors du dernier conseil municipal, le mardi 23 avril, les élus de Plaisir ont eu à se prononcer sur la mise en place d’une convention pour l’installation d’une antenne de télé-relève de compteurs d’eau. Une délibération adoptée à l’unanimité mais qui a suscité des débats au sein du conseil.

Présentée par le conseiller municipal, Richard Wakim, délégué à la Smart City, la convention porte sur l’occupation du domaine public avec l’installation et l’hébergement d’une antenne de télé-relève par la société Dolce O Service. « L’objectif est d’améliorer la qualité de service offerte aux habitants et en complément de la mise en place par la société Dolce Ô Service de la filiale de Suez chez les clients de compteurs communiquant d’eau destiné à permettre de relever des consommations atypiques », a expliqué l’élu. Et de préciser que « l’emplacement proposé est le bâtiment de logement de l’école Louis Pergaud (située rue des Saules, Ndlr). L’objet de la convention est de définir l’emplacement retenu, les conditions d’installation, de maintenance, d’exploitation et de démontage des équipements de télé-relève ».

Cette convention sera conclue pour une durée de dix ans à compter de la signature et « la société Dolce Ô Service prendra en charge les frais de pose et versera à la Ville une redevance forfaitaire et libératoire de 600 euros pour l’occupation du domaine public », a conclu Richard Wakim.

L’élue d’opposition, Sandrine Carneiro (MoDem), du groupe Plaisir notre ville, s’est interrogée à la fois sur « le mode de fonctionnement de cet équipement. Si je comprends bien, il y a un émetteur dans les logements et un récepteur sur l’école Pergaud » et la « périodicité de versement de la redevance forfaitaire de 600 euros ? ». Et Richard Wakim d’expliquer que « la société installe des équipements dans les logements, comme le système Linky. L’antenne qui est installée sur le bâtiment est une antenne-récepteur, sans aucune émission d’ondes. Elle reçoit trois mesures par jour et elle passe par de la 3G. Les ondes sont très faibles, trois à quatre fois plus basses que la normale ». Quant à la redevance, « elle est de 600 euros pour les dix ans. C’est faible mais malgré la négociation des services, nous n’avons pas obtenu plus », a souligné Joséphine Kollmannsberger, (LR), la maire de plaisir.

Sandrine Carneiro s’est demandé pourquoi avoir accepté d’installer cette antenne sur une école. « Il ne s’agit pas de l’école, mais des logements de l’école », a rappelé Richard Wakim. À l’instar de Pierre Smadja, conseiller municipal d’opposition du groupe Tout à faire pour Plaisir, d’autres élus d’opposition se sont posé la question de l’installation d’autres antennes du genre « étant donné que leur portée est d’un rayon de 500 m, comme autour de chez moi où le compteur a déjà été changé ». La maire a d’emblée répondu qu’il y en a « déjà d’autres sur la commune et nous allons vous communiquer la cartographie ».

Quoi qu’il en soit, ce « système nous permet de détecter les fuites et de préserver la ressource en eau dont nous savons les difficultés de sécheresse de ces dernières années », a souligné Igor Gazeyeff, adjoint délégué à la transition écologique. Avant le vote, Joséphine Kollmannsberger a conclu en assurant que « les services resteront vigilants sur toutes les questions soulevées ».

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