Situé entre les avenues Joseph Kessel et du Maréchal Leclerc, sur le secteur Est du quartier de la Sourderie, à Montigny-le-Bretonneux, le parc Alain Chedeville n’est pas forcément très visible ni connu du grand public. Pourtant, ce parc dont la conception date du début des années 90 s’étend sur quelque deux hectares et pas moins de 316 mètres linéaires.
Dans le cadre des travaux d’aménagement et d’embellissement que réalise régulièrement la ville de Montigny-le-Bretonneux, la municipalité a souhaité que ce parc soit entièrement réhabilité et « recréer un peu de campagne en ville », comme le souligne le magazine de la Ville. De la compétence de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, cette future réhabilitation a été présentée aux riverains du site le 18 octobre dernier. Les visuels présentés par l’agence Vé Paysages, missionnée pour mener à bien cette transformation, ont visiblement marqué les esprits.
Livraison prévue au printemps 2025
Ainsi, le parc Alain Chedeville devrait bénéficier de la pose de rocailles, en lieu et place des murets en béton, pour renforcer notamment l’aspect campagne du parc. Diverses plantations, dont des arbres fruitiers, viendront encore accentuer ce caractère. Pour que les riverains, et plus largement les habitants, s’approprient le lieu, une aire de jeux en bois, avec notamment un grand moulin, sera aménagée près de l’école Dumas, c’est-à-dire à l’écart des habitations. Le parc Chedeville devrait aussi bénéficier de la création d’un terrain de pétanque et d’un espace de convivialité. Particulièrement sensible à la question du handicap, la ville de Montigny-le-Bretonneux a également voulu qu’un cheminement pour Personnes à mobilité réduite (PMR) soit également créé en remplacement de l’escalier actuel. Enfin, la dalle de béton de l’allée de la roseraie sera désimperméablilisée et replantée.
De son côté, l’Agglomération précise dans sa délibération qu’une mise en scène de l’eau par l’aménagement d’un jardin de pluie, permettant l’infiltration dans le sol des eaux pluviales, sera effectuée, qu’un espace partagé de type verger ou potager sera installé, que la passerelle sera conservée et réhabilitée (nettoyage, peinture, reprises ponctuelles le cas échéant) et enfin qu’un réseau électrique sera mis en place pour assurer la vidéosurveillance et que l’éclairage sera restauré (remplacement de mâts et lanternes) ainsi que l’assainissement.
Dans L’Ignymontain, Blaise Pons, fondateur du cabinet spécialisé Vé Paysages, souligne que « le futur parc devra se rendre plus visible, son aspect naturel doit être amplifié et inclus dans une véritable démarche environnementale, en renforçant la trame verte et en travaillant la trame bleue dans l’écoulement des eaux pluviales ». Une dimension écologique et de prise en compte de la biodiversité qui aujourd’hui accompagne tous les projets de réhabilitation ou les nouveaux projets.
Pour l’heure, les travaux financés à hauteur de 1,3 million d’euros par l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, ne devraient débuter qu’après les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, soit en septembre de cette année. Ils devraient normalement durer plusieurs mois avec une livraison prévue au printemps 2025.