Rénovés, les locaux de la police municipale de Coignières ont été inaugurés le 16 décembre dernier. Attenants à la mairie, d’environ 90 m², ils étaient occupés depuis 2019 par les forces de l’ordre de la commune (actuellement composées de cinq policiers municipaux, le recrutement d’un 6e étant en cours), mais « c’était pas comme ça », nous a confié Aurélien Laroche, directeur de la tranquillité publique au sein de la police municipale coigniérienne, lors de l’inauguration.

« Il y a une armurerie qui a été mise en place, qui n’existait pas, un espace accueil accessible aux PMR, et puis pour avoir une confidentialité quand les gens viennent, il y a une entrée autre, […] il y a une salle opérationnelle qui a été faite […] et on a créé cet espace pour recevoir le public dans un lieu dédié, qu’on puisse échanger avec eux, et on a agrandi le poste », précise-t-il. Il évoque notamment un espace consacré à la vidéoprotection d’images, agrandi, avec « une quinzaine de m² où on met les écrans, et si la justice, la Police nationale ou autres services des forces de sécurité veulent intervenir, ils peuvent y travailler tranquillement ».

L’espace de visionnage est d’ailleurs le dernier à avoir été aménagé. « On a mis un peu de temps pour détailler les choses, avoir des serveurs de qualité. […] On est sur une opération qui aura duré de 2019 (année de début des travaux, Ndlr) à 2022, pour la partie travaux, et jusqu’en 2023 pour la question du point de visionnage », explique-t-on du côté de la Ville. Pour un coût global de 48 000 euros, entièrement financés par la commune, la police municipale de Coignières bénéficie donc de locaux plus spacieux et adaptés, qui tranchent aussi avec la cinquantaine de m² dont elle disposait dans les locaux qu’elle occupait encore il y a quelques années, à l’emplacement de l’actuelle maison des jeunes.

«On consacre à nos agents, mais pas seulement à nos agents, puisque c’est aussi un meilleur accueil pour les Coigniériens, le fait d’avoir ce petit poste d’accueil, cette petite salle, la salle de visionnage pour les agents et pour élucider des affaires criminelles grâce à la vidéoprotection », résume le maire de Coignières, Didier Fischer (DVG), concédant toutefois que le choix de l’hôtel de ville comme lieu d’implantation « n’était pas forcément un souhait de départ, mais on n’avait pas d’autres locaux suffisamment grands pour accueillir six policiers municipaux ».

Autre bonne nouvelle pour la police coigniérienne, Didier Fischer annonce « la relance du plan d’extension de la vidéoprotection ». « Pour l’instant, nous avons 21 caméras en ville, indique-t-il. Elles sont pour certaines un peu vieillissantes, donc on va les remplacer, en plus on nous en a volé six. »

« On va lancer l’AMO (Assistance à maîtrise d’ouvrage) début janvier, détaille-t-on du côté de la mairie. L’AMO nous permettra de déterminer déjà la situation des caméra actuelles, s’il faut ou pas les changer – les 1res datent de 2013-2014, donc elles sont vieillissantes –, et ensuite, on va parler de l’extension. […] On fait appel à un cabinet pour nous dire si les caméras sont vieillissantes et à changer, si l’implantation est pertinente, et les secteurs d’implantations nouvelles. […] On a en tête une extension via 25-26 caméras, en plus de l’existant. Mais peut-être va-t-on nous dire que 26 caméras c’est beaucoup trop… » La Ville évoque, « trois ou quatre ans » de délai, « le temps des accords, des procédures, de monter les dossiers, d’obtenir les subventions… »