Un groupe scolaire Bouvet tout neuf pour la rentrée 2025
Les travaux de rénovation de l’établissement doivent débuter au 1er semestre 2024 pour s’achever à l’été 2025. La cantine sera d’abord refaite, puis suivront la maternelle et enfin l’élémentaire.
Projet majeur du mandat à Coignières, la rénovation du groupe scolaire Gabriel Bouvet va enfin pouvoir être lancée. Au 1er trimestre 2024, les travaux vont être lancés pour une réhabilitation en profondeur de l’établissement datant de 1975, composé d’un peu moins de 300 élèves (dix classes d’élémentaire et quatre de maternelle).
« On agrandit l’espace consacré au périscolaire – on va enlever deux cloisons pour faire un espace plus agréable -, on construit un restaurant scolaire mutualisé entre les élémentaires et les maternelles, a détaillé le maire, Didier Fischer (DVG), lors d’un point presse le 3 octobre. La maternelle aura son aile, la primaire aura son aile, et au milieu il y aura l’office. Ça va permettre de mutualiser, et […] on pourra mieux surveiller les deux restaurants, qui ne seront qu’un. Jusque-là, ils étaient séparés, et même, en ce qui concerne la maternelle, il y avait plusieurs espaces, ce n’était pas très pratique. »
« Ensuite, c’est une rénovation thermique, avec une reprise par l’extérieur de l’ensemble des murs, poursuit-il. On isole par l’extérieur, on change les fenêtres qui ne sont pas actuellement en double vitrage, et on facilite l’accessibilité par un ascenseur qui viendra se greffer sur le bâtiment de l’école élémentaire, car l’école élémentaire n’est pas de plain-pied, il y a deux étages, et pour l’instant, il n’y a pas d’accessibilité. Un élève qui se casse une jambe, on est obligé de le porter dans sa classe. »
Seront aussi refaits sols, plafonds, peintures, et les salles bénéficieront de VMC double flux. « On ne met pas de clim, car on estime qu’avec l’isolation plus la VMC double flux, on devrait pouvoir faire face aux températures d’un peu plus de 30° C sans trop de problématiques », précise Didier Fischer.
Autres éléments remis à neuf bien sûr : les cours de récréation, « de manière partielle sur la cour de maternelle, mais la vraie cour sur laquelle il y aura un gros travail à faire, ce sera celle de l’école élémentaire », souligne le maire. « On va essayer de le faire en participation avec les enseignants et les élèves […], et les parents aussi, ajoute- t-il. Ce qui va être plébiscité à mon avis, c’est le fait d’avoir de l’ombre. On va planter, on va déminéraliser assez largement la cour. »
Les travaux s’effectueront en site occupé, donc les élèves seront déplacés dans des préfabriqués. Outre les salles de classe, le restaurant scolaire aussi sera dans un algeco. Il constituera même la 1re tranche des travaux, divisés en trois phases de six mois chacune. Après la cantine, qui devrait donc être terminée durant l’été prochain, ce sera au tour de la maternelle d’être refaite, pour une 2e phase de six mois donc, divisée « peut-être en deux phases pour avoir le moins d’élèves possible dans des algeco », glisse Didier Fischer. Cette tranche terminée, normalement vers janvier 2025, il faudra donc s’attaquer à l’école élémentaire, pour une fin de chantier envisagée en juillet 2025. Ainsi, après 18 mois de travaux au total, « si tout se passe bien, à la rentrée 2025, [les élèves] devraient rentrer dans une école neuve », annonce le maire.
Une école neuve dont le coût va monter autour de 4,5 millions d’euros TTC, cofinancés à plus de 43 % : 850 000 euros de SQY, 400 000 du Département, et 380 000 de l’État, liés au Fonds vert. Le reste à charge pour la commune dépasse les 2,1 millions d’euros, soit plus de 56 % du montant. « L’idéal, ce serait de passer les 50 % [de cofinancement], car c’est quand même le plus gros budget du mandat, ça a été la promesse de 2020 », confie Didier Fischer, rappelant que « tant que le 1er coup de pioche n’a pas été donné, on peut encore chercher des cofinancements ».
