Lancée après les Jeux olympiques de Tokyo, l’idée de créer 1 000 dojos en France pour 2024 a fait son chemin petit à petit. Et c’est la Fédération française de judo (FFJ) qui porte ce projet ambitieux de créer 1 000 nouveaux dojos d’ici à 2024. Ces dojos seront des lieux de pratique des activités de la FFJ ainsi que des lieux de vie associative où seront proposés de l’accompagnement scolaire et des activités culturelles.

Dans une salle de l’école des Iris

C’est dans ce cadre-là que la commune de Montigny-le-Bretonneux s’est portée volontaire pour accueillir l’un de ces dojos sur son territoire. Lors de la séance du conseil municipal du 30 mai dernier, les élus ignymontains ont donc eu à se prononcer sur ce projet qui se veut particulièrement solidaire, comme l’a rappelé Yannick Le Dorze, 4e adjoint, chargé du scolaire et du périscolaire. « La FFJ a lancé un appel à projet pour construire 1 000 nouveaux dojos sur le territoire français. L’idée est que l’État, avec la FFJ, finance ces 1 000 dojos […] Montigny-le-Bretonneux a souhaité se positionner pour accueillir un de ces dojos sur son territoire. La salle qui a pu être éligible au dispositif 1 000 dojos, puisque plusieurs critères doivent être respectés, se trouve dans l’espace périscolaire de l’école des Iris dans le quartier du Pas du Lac », expose-t-il.

Et de préciser les objectifs : « L’idée, comme il s’agit d’un dojo solidaire, est d’initier nos enfants sur le temps scolaire et périscolaire à cet art martial qu’est le judo. C’est également de l’élargir en dehors du temps scolaire et périscolaire à l’ensemble de la population du quartier dans un premier temps et puis au reste de la ville. Cette convention aura lieu pendant cinq ans et répond à trois objectifs : toujours au titre de la solidarité le sport pour tous, une ambition olympique puisque nous sommes dans le sillage de l’héritage et le développement durable avec la mutualisation de nos équipements sportifs et communaux. » Avant de passer au vote, le maire de Montigny-le-Bretonneux, Lorrain Merckaert (DVD), a tenu à souligner que, « en parlant de solidarité, nous visons particulièrement les populations qui ne vont pas au club de judo en raison du coût de la licence, etc. Cela a vocation à toucher des publics qui aujourd’hui ne vont pas vers nos associations. » Le projet a été adopté sans aucune difficulté par tous les élus.

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