Un homme déjà connu des services de police condamné à de la prison ferme pour un rodéo sauvage
Un homme de 20 ans, déjà sous le régime du bracelet électronique, a de nouveau fait parler de lui en effectuant un rodéo sauvage à Trappes. Il a été condamné à de la prison ferme.
Le 24 avril en fin d’après-midi, les policiers de la Bac (Brigade anti-criminalité) d’Élancourt avaient constaté la présence d’un individu vêtu de noir effectuant un rodéo motorisé à Trappes. Les policiers l’ont suivi discrètement à distance, pour pouvoir l’identifier et trouver son point de chute.
Le square Jean Macé a été le théâtre d’une interpellation mouvementée
Au niveau du square Jean Macé, l’individu, âgé de 20 ans et défavorablement connu des services de police, s’est retrouvé face à la Bac. Il décide alors de reculer et de redémarrer sa moto pour contourner la voiture des policiers, et ce malgré les injonctions de s’arrêter. Les policiers sortent rapidement de leur voiture pour le poursuivre à pied. Ils sont même parvenus à l’arrêter avant qu’il ne prenne de la vitesse au guidon de sa moto. Un policier a chuté avec le mis en cause, qui tentait de bloquer ses mains au sol pour ne pas se laisser interpeller.
D’autres personnes qui se trouvaient dans le square se sont approchées et ont commencé à insulter et jeter des projectiles (bouteilles en verre) en direction des policiers. Des renforts ont dû être appelés pour interpeller le conducteur du deux-roues. Les forces de l’ordre l’ont rapidement placé dans leur voiture afin de se dégager de cette situation compliquée, tandis qu’ils parvenaient en même temps à reculer la motocross pour éviter qu’elle ne soit récupérée.
L’arrivée des renforts a permis de calmer la situation. La motocross et son pilote ont été embarqués au commissariat de Trappes. Il n’y a eu aucun blessé ni aucun dégât. Lors de son audition, le mis en cause a nié une partie des faits. Ses explications demeuraient floues et incohérentes.
Ce dernier étant sous bracelet électronique à la suite d’une précédente affaire d’attroupement armé, le juge d’application des peines a décidé de mettre fin à sa mesure d’aménagement de peine. Concernant l’affaire du rodéo urbain, le parquet a décidé d’un déferrement en comparution immédiate. Ainsi, le 27 avril, le mis en cause a été condamné à trois mois de prison avec maintien en détention.
