Vous avez été élu maire en décembre 2018, réélu en 2020. Quelles ont été vos priorités pour la ville depuis que vous êtes en fonction ?
Quand on a été élus en décembre 2018, la priorité en termes de bâtiments, ça a été la rénovation du gymnase. On l’avait affiché clairement dans notre projet. Cette priorité a été tenue, puisque dans les 14 mois qu’a duré cette fin de mandat, on a pu lancer la rénovation. Les travaux se sont terminés en juillet 2020, pour une ouverture du gymnase au mois de septembre. […]
Il y avait d’autres priorités à l’époque, qui étaient aussi en direction des plus jeunes, c’était la rénovation du terrain multisports. […] Le terrain, au bout de six mois, était rénové. On avait une autre priorité, qui était de mettre en place la Maison des jeunes, pour les jeunes de 16 à 25 ans. […] Et puis, il y a eu la création d’une cellule d’insertion professionnelle, avec l’embauche d’une professionnelle de l’insertion. Aujourd’hui, on suit à peu près une centaine de personnes, avec des succès intéressants, puisque l’on est sur 30 % de personnes qui retournent à l’emploi.
Ce sont les promesses essentielles que l’on a globalement tenues dans les délais qu’on s’était fixés, ce qui a fait qu’on a été assez aisément réélus (avec presque 77 % des voix au 1er tour, Ndlr). […] On a même tenu d’autres promesses qui n’étaient pas prévues, comme la réfection du cimetière [ou] la mise en place des conseils de quartier. […] À partir de 2020, une des promesses importantes était la rénovation du groupe scolaire Bouvet. […] On avait aussi la rénovation d’une aire multisports intergénérationnelle, la rénovation de la résidence autonomie, ça fait partie des promesses qui seront réalisées.
Quelles sont les perspectives d’évolution pour la ville dans les années à venir ?
Ce sera le groupe scolaire Pagnol. […] On va poursuivre par une rénovation de ce groupe scolaire, ça fera partie des projets de 2026. Des gros travaux, on pense qu’on sera à peu près arrivés au bout. Ce qu’il faudra mettre en place, c’est un vrai plan de maintenance de ces équipements […]. Ce qui va bouger aussi, c’est tout ce qui est du côté du quartier gare. Dans la mandature 2026-2032, on sera dans une transformation de cet espace, […] il y aura une requalification des Zones d’activités (ZA). Et puis, dans le cadre de l’étude Pariwest-Forum Gibet-Portes de Chevreuse, il est possible que, dans la mandature 2026-2032, le Forum Gibet bouge. On sera sur des opérations de requalification de cette ZA.
Comment positionnez-vous Coignières dans SQY ?
On n’est pas négligeables, même si en termes d’habitants on est un petit poucet, on représente à peu près 2 % de la population. Mais en termes économiques, […] on est quand même, dans l’agglo, après Plaisir-Les Clayes, le 2e pôle commercial. […] On participe aussi à la richesse de SQY.
L’entrée dans SQY nous a été imposée, on y est entrés car le préfet nous a mis dedans. […] Mais aujourd’hui, on y est, c’est pour jouer notre rôle. On est, je pense, des partenaires loyaux dans le cadre du développement de SQY. […] Je tiens à ce que Coignières soit considérée dans l’Agglomération, que l’on ait notre place, que l’on puisse s’exprimer, et qu’on ne nous oublie pas quand il s’agit d’investir.
En plus, on a un positionnement qui est particulier, on est la commune de l’entrée en agglomération, on est une porte de l’agglomération, […] une porte pour le PNR (Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, Ndlr), une porte pour tout ce qui concerne ce lien entre agglomération et espace rural. On est quand même particulièrement atypiques dans certains domaines. Et puis, vous connaissez une commune où il y a plus d’emplois que d’habitants ? 5 500 emplois, 4 400 habitants. Et puis, on a sept ZA.
Si on se projette un peu, serez-vous candidat à votre succession en 2026 ?
C’est un peu tôt pour le dire. Le courant que je représente sera représenté. Est-ce que c’est moi qui serai tête de liste ou quelqu’un d’autre ? Ce sera décidé entre nous. Je n’ai pas pour l’instant de position par rapport à ça. […] En 2026, j’aurai 68 ans. […] Je n’ai pas l’intention d’être un maire à 80 ans qui se représente encore. À un moment, il faut aussi savoir passer la main à des plus jeunes, qui auront à mon avis plus de dynamisme. Moi, j’ai du dynamisme, on l’a montré, l’équipe est dynamique, on a fait bouger la ville. Mais à un moment, il faut savoir s’arrêter. Je ne vis pas de la politique, je peux très bien vivre autrement, j’écris des bouquins, j’ai d’autres centres d’intérêt que la vie politique. Je suis très tranquille par rapport à tout ça, et même si je me représentais et que je perdais l’élection, je n’en ferais pas une maladie. […] J’ai des raisons pour y aller, j’ai des raisons pour ne pas y aller. Je verrai tranquillement un an avant.