Les usagers du stade Maurice Baquet, à Guyancourt, doivent, pour quelques mois, patienter avant de pouvoir de nouveau fouler la piste d’athlétisme de l’équipement. Depuis le 20 février, la piste mais aussi les aires de concours, notamment pour les sauts et les lancers, subissent des travaux de rénovation. « Après cette rénovation, on aura la possibilité, à Baquet, de pratiquer l’ensemble des disciplines athlétiques, s’enthousiasme le maire de Guyancourt, François Morton (DVG), joint par La Gazette. C’était le cas à l’origine des installations (le stade date de 1978, Ndlr), mais ensuite, elles se sont détériorées, ont été moins utilisées, et moins entretenues. »
Ces travaux sont entrepris « pour un certain nombre de raisons », évoque l’élu. « D’abord, un entretien normal du patrimoine municipal. Et puis, la ville de Guyancourt, depuis de longues années, a une politique sportive, pour rendre le sport accessible au plus grand nombre de ses habitants, et aussi parfois des Saint-Quentinois, par la richesse de son patrimoine sportif, poursuit-il. Après, il y a eu l’histoire qui nous lie, avec les futurs JO de Paris 2024. En 2019, Guyancourt a fait partie des premières collectivités labellisées Terre de Jeux 2024. »
Outre la requalification d’éléments sportifs, l’éclairage de la piste et du terrain de football du stade Baquet est également revu. Et ce « notamment dans le cadre de la transition écologique », souligne le maire. « On passe évidemment en Led, […] ce qui nous permettra aussi de faire un certain nombre d’économies d’énergies », précise-t-il, mentionnant aussi une rénovation de « l’ensemble des circulations périphériques […], que ce soit pour les véhicules ou les piétons ».
Le chantier doit durer cinq mois. La livraison est ainsi prévue fin juillet. Les différents pratiquants devraient donc, à la rentrée de septembre, profiter d’un écrin flambant neuf. « On aura probablement sur SQY l’un des stades qui permet d’avoir la totalité des épreuves d’athlétisme qu’on peut imaginer », se réjouit François Morton. Pour un montant d’un peu plus de 2 millions d’euros TTC, financés par la Ville, le Département, et SQY.