Quatre food trucks, tous avec leur spécialité propre, font actuellement étape aux Clayes-sous-Bois. La Gazette a rencontré l’un d’entre eux, Baita burger, implanté devant l’espace Noiret.
Depuis deux semaines, il a pris place devant l’espace Philippe Noiret, aux Clayes-sous-Bois. Un camion de ventes de burgers est venu s’ajouter à la liste des nombreux food trucks déjà installés dans la commune. Baita burger y est présent tous les vendredis, de 11 h à 14 h. À la tête de l’activité, Dylan De Wilde, qui s’est lancé il y a un an et demi dans l’aventure avec un associé, et travaille aujourd’hui seul. « Je voulais [travailler dans] le monde de l’entrepreneuriat, raconte le jeune homme, qui a travaillé dans l’électronique, l’électricité et la fibre optique auparavant. Mon ancien associé […] a fait de l’agriculture, de la boucherie, de la cuisine, de la restauration. Il avait tous les diplômes qu’il fallait et, du coup, on s’est un peu trouvés, cherchés, et on s’est dit : ‘‘Pourquoi pas lancer un food truck, c’est assez tendance’’. »
Un food truck où il propose cinq variétés de burgers, plus le burger du mois. Bœuf, poulet, vegé, il y en a pour tous les goûts. « J’essaie de faire des burgers un peu originaux, explique Dylan De Wilde. J’ai quand même les classiques, mais j’essaie de mettre des saveurs un peu différentes, […] des burgers avec du poivron, des courgettes, des champignons… » Il assure que ses burgers sont faits maison, et « mon pain pareil ». « J’essaie de prendre des producteurs locaux au maximum, ajoute-t-il. Pour les poivrons et courgettes, c’est un peu compliqué car ce n’est pas toutes les saisons en France, donc je ne peux pas m’alimenter tout le temps sur du produit de saison, mais j’essaie de faire le maximum de produits locaux. Mes frites, je vais les chercher à Houdan. J’ai aussi un petit producteur sur Houdan pour mes oignons, mes tomates … La viande vient du boucher. »
Comptez 11,50 euros pour la formule burger-frites-boisson. Et même moins en ce moment puisque, jusqu’à fin mars, une réduction de 10 % est en vigueur, « comme ça, ça laisse les gens venir goûter en payant un peu moins cher », annonce Dylan De Wilde. Et les clients sont déjà au rendez-vous, selon lui. Le 3 mars, jour où La Gazette l’a rencontré, il indiquait avoir eu « 20-25 personnes ». « J’ai eu des clients, ce n’était pas toujours les mêmes. Il y en a qui sont revenus. […] J’ai eu pas mal de têtes différentes. »
En réalité, il ne s’agit pas d’une si récente installation aux Clayes pour Dylan De Wilde et Baita burger. Il était dans la zone industrielle des Dames jusqu’en décembre, mais a dû changer d’emplacement car il ne savait « pas qu’il fallait renouveler », confie-t-il. Le gérant explique d’ailleurs avoir choisi de s’implanter dans la ville pour ce précédent secteur : « J’ai vu qu’il y avait une belle zone industrielle. […] J’étais à côté de Bureau Vallée, des entrepreneurs, il y avait le One Nation et le Auchan à côté. » Il a aussi été implanté à Plaisir pendant trois semaines l’année dernière, dans la zone du centre commercial Brigitte, mais « ça n’a pas trop marché ».
Outre Les Clayes, Baita burger fait aujourd’hui étape dans plusieurs autres communes franciliennes : Septeuil le lundi soir, Saint-Ouen-L’Aumône le mercredi midi, Morainvilliers le mercredi soir, Aincourt le vendredi soir et Gambais le samedi midi. Aux Clayes, les habitants peuvent aussi trouver les food trucks Original croissant les lundis, mardis, jeudis et vendredis, de 4 h 30 à 11 h, à la gare Villepreux-Les Clayes, la Maison Prajault (spécialités aveyronnaises) les mardis, de 11 h à 14 h 30, dans la zone industrielle des Dames, et In Mouimento (pizzas) les lundis, de 11 h à 15 h, dans ce même secteur et de 18 h 30 à 22 h, devant l’école de la Bretechelle.
