Durant la crise sanitaire, pour s’adapter aux restrictions de mouvement imposées pour endiguer la propagation du virus, la SNCF avait réduit, voire totalement supprimé, tout ou une partie de son offre de transport.
Cette situation complique au quotidien la vie des usagers du train
Depuis, alors que le travail a largement repris et que les salariés sont retournés normalement en entreprise, cette offre n’a toujours pas été rétablie comme avant la crise Covid. Or cette situation complique au quotidien la vie des usagers du train.
En plus des associations d’usagers, les élus des Yvelines, et notamment les élus saint-quentinois, avaient exprimé voici quelque temps déjà, leur vœu de retrouver le plus rapidement possible l’offre ferroviaire d’avant Covid.
Ils ont à leur tour reçu le soutien du président du Département. Pierre Bédier (LR) a adressé directement un courrier à la présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse (Libre), également présidente d’Île-de-France Mobilités : « L’amélioration de la qualité de la desserte ferroviaire est un sujet de préoccupation de tout premier ordre tant pour l’attractivité économique et résidentielle de nos territoires de la Grande Couronne que pour les conditions de transport des usagers des réseaux RER et Transilien dans leurs déplacements quotidiens. Le développement des pôles du grand ouest parisien concentrant activités et emplois stratégiques (sièges sociaux, conception-recherche…) en dépend. Or, l’évolution récente de l’offre de services ferroviaires desservant les bassins d’habitat et d’emploi de Versailles- Grand Parc et de SQY (lignes N et U du Transilien) conduit à dégrader les conditions de transport sur les axes Paris/Rambouillet/Plaisir-Grignon/Mantes et La Verrière/La Défense.
Le mécontentement des élus locaux […] et des usagers est patent et je m’associe à leur souhait légitime d’un retour rapide à l’offre de transport initiale. Une réflexion globale aux plans régional et interrégional sur l’évolution des dessertes dans nos territoires, la politique d’arrêt des TER Centre-Val de Loire en Île-de-France, et la problématique de l’accessibilité ferroviaire de SQY paraît indispensable et urgente. À ce titre, la revoyure du schéma directeur du RER C lancée récemment et les éventuelles révisions de schémas des lignes N et U pourraient y concourir. »