À l’heure où la voiture est de moins en moins utilisée au profit des modes de circulation douce (vélos, marche à pied, trottinettes électriques…), de plus en plus de communes abaissent la limitation de vitesse dans leurs rues, que ce soit pour la tranquillité des riverains ou par souci écologique.

Après Villepreux en 2019, et Coignières pour la fin de l’année (le maire, Didier Fischer [DVG], a évoqué son souhait d’ici fin 2022 d’abaisser la vitesse à 30 km/h dans toute la commune sauf sur le boulevard des Arpents et l’avenue Marcel Dassault [lire notre édition du 13 septembre]), nombreuses sont les communes de l’agglomération de SQY qui décident de s’y mettre également. Ce sera bientôt le cas de Magny-les-Hameaux qui a décidé au 1er décembre prochain de baisser la vitesse réglementaire à 30 km/h dans toute la ville.

« À partir du 1er décembre 2022, la vitesse maximale autorisée à Magny-les-Hameaux sera de 30 km/h. Des exceptions existent pour cette nouvelle réglementation. La voie Jean Moulin et les routes départementales ne seront pas concernées par cette mesure », précise la commune dans son dernier magazine municipal.

Les objectifs d’une telle mesure sont doubles. Le premier est de réduire la pollution atmosphérique et sonore pour préserver la quiétude des habitants. Le second est d’améliorer la sécurité routière pour une circulation plus apaisée.

Un bilan positif à Villepreux

À Villepreux, où la mesure a été prise il y a trois ans déjà, le bilan est positif. Contacté par Les Échos en novembre dernier, le maire, Jean-Baptiste Hamonic (MoDem), expliquait que la mesure a atteint ses objectifs. « La plupart des véhicules roulent désormais entre 30 et 40 km/h. La limitation à 30 km/h a permis de réduire les accidents et de favoriser le développement des circulations douces. La police municipale surveille le respect des limitations, tandis que des chicanes et ralentisseurs ont été installés pour convaincre les conducteurs les plus récalcitrants. Les cas isolés d’accidents imputés à la vitesse se sont déroulés la nuit », concluait l’édile.

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