Les habitants proches du parking du Moulin à Vent n’en peuvent plus

Les riverains du chemin aux Boeufs sont excédés par les nuisances que provoque le parking du Moulin à Vent, situé juste à côté de chez eux. Un collectif a été créé.

Le parking du Moulin à Vent est le théâtre d’incivilités diverses depuis un an et demi. Les riverains du chemin aux Boeufs, situé juste à côté du parking, n’en peuvent plus. « On est embêtés quasi quotidiennement. L’activité nocturne est aussi importante que dans la journée. L’été, c’est impossible de dormir la fenêtre ouverte ! » se désole un voisin du parking, joint par 78actu.

Tout commence durant l’été 2020 après le confinement. « Tous les soirs, des voitures arrivaient, des jeunes squattaient, brûlaient des bancs…, se souvient un riverain. Cela a commencé à prendre de l’ampleur. » Contactée par les habitants excédés, la Ville a réagi en mettant en place des aménagements sur le parking avec notamment la pose de blocs de béton à l’entrée, des chicanes pour éviter la vitesse ou encore la mise en place d’une zone 20 pour faire ralentir les voitures.

Un collectif d’habitants créé en septembre dernier

Malheureusement, ces mesures se sont révélées insuffisantes selon les habitants car les nuisances ont continué. Par ailleurs, l’endroit est connu comme un lieu de rencontres homosexuelles. « Quasi quotidiennement, des détritus majoritairement liés à une activité sexuelle (préservatifs, mouchoirs et lingettes souillées) se retrouvent à même le sol », explique un riverain à nos confrères. Pour essayer de changer les choses, un collectif d’habitants nommé « Protégeons notre cadre de vie aux Clayes-sous-Bois », a été créé en septembre dernier.

« Ses membres demandent la pose de caméras de vidéosurveillance et la mise en place d’un arrêté municipal pour interdire l’utilisation du parking la nuit », relate 78actu. Concernant les caméras, le maire de la commune, Philippe Guiguen (DVD), a expliqué « avoir étudié la vidéosurveillance, sauf que techniquement, c’est très difficile ».

Face à la colère générale, l’édile a proposé une rencontre avec les habitants « pour faire le point sur les mesures prises et celles à prendre ».