Le château de Plaisir et son colombier vont profiter, à leur tour, d’un lifting bien mérité, après les travaux de l’église Saint-Pierre et de la place, ainsi que la renaturation du parc.
Le château de Plaisir est un lieu ouvert au public qui accueille la médiathèque, le conservatoire, le théâtre Robert Manuel, ainsi que plusieurs salles d’exposition et de réception. Il va bénéficier de travaux qui devraient débuter au premier trimestre 2023 et devraient se terminer au premier semestre 2025. Ils concerneront le château et son colombier. « De nombreuses études ont été menées pour établir un diagnostic complet de ces édifices classés Monuments historiques », précise la Ville dans le dernier Essentiel de juillet-août 2022.
Une restauration de grande envergure étalée sur plusieurs années
« Après la restauration de l’église Saint-Pierre et de la place, puis la renaturation du parc, c’est au tour du château de Plaisir et de son colombier de bénéficier d’une cure de jouvence », poursuit la Ville.
Datant du XVIIe siècle, le château de Plaisir a connu divers propriétaires avant d’être racheté par la Ville en 1976. En février 1977, le domaine est ouvert au public. Des travaux de rénovation sont alors entrepris à partir de 1982. « Depuis, le château et ses extérieurs ont bénéficié de multiples travaux d’entretien ». Par exemple, « le parc du château a fait l’objet d’une récente renaturation qui restaure son paysage d’origine grâce à la découverte d’une cartographie détaillée de 1818 », explique la Ville.
Ce château, caractéristique du style Louis XIII, notamment par ses volets à petits panneaux de chêne massif renforcés de barres de fer ou encore à ses escaliers à deux volées et rampe en chêne massif, est classé Monument historique depuis 1961 ainsi que les extérieurs et le parc du château.
Pour rappel, les travaux sur un bâtiment classé au titre des Monuments historiques ne sont pas soumis à un permis de construire. Ils dépendent d’une autorisation administrative particulière accordée par le préfet de la Région.
« Ce projet de restauration programmé par la Ville a été réalisé sous le contrôle scientifique et technique du service de la Conservation régionale des monuments historiques de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Cet accompagnement permet de garantir la conservation de ce patrimoine historique et d’en assurer la transmission aux générations futures », continue la Ville.
Un long travail en amont a été effectué avant de pouvoir entamer les travaux. De nombreux experts ont établi différents diagnostics concernant la toiture, l’acoustique, l’amiante et le plomb, les planchers ou encore les énergies, pendant près d’un an et demi. « Parallèlement, des études supplémentaires concernant les boiseries et peintures ont été réalisées afin d’identifier le traitement d’origine. Les sondages des peintures ont mis au jour six couches. »
Suite aux différents diagnostics établis, un programme de rénovation a été élaboré puis voté lors du conseil municipal du 18 mai dernier. « Les travaux, qui devraient débuter fin 2023 pour une durée estimée à 2 ans, prévoient la reprise des façades et des abords directs, la réfection totale de la couverture, le changement des menuiseries extérieures et de leurs huisseries, l’isolation acoustique, la plomberie, l’électricité, l’ensemble des revêtements intérieurs, un nouveau mode de chauffage par de la géothermie, la remise aux normes de sécurité incendie ainsi que la mise en accessibilité pour les personnes à mobilité réduite », précise la commune.
Le programme de rénovation a été voté lors du conseil municipal du 18 mai dernier
Le colombier, situé au niveau des communs, va également être rénové. Cette tour carrée datant également de la fin du XVIIe possède une architecture particulière. En effet, bien qu’extérieurement le bâtiment demeure carré, à l’intérieur « on […] découvre un espace circulaire, très bien préservé, où l’on peut encore apprécier la présence d’une grande partie des nichoirs d’origine, appelés des boulins, ainsi que l’échelle et le pivot central qui permettaient d’y accéder », conclut la Ville.
