Le 1er juillet dernier, à l’espace Philippe Noiret des Clayes-sous-Bois, s’est tenue une réunion entre les maires des Clayes-sous-Bois, Philippe Guiguen (DVD), et de Plaisir, Joséphine Kollmannsberger (LR), ainsi que des représentants du préfet et des acteurs locaux de la sécurité. Cette réunion visait à « échanger sur la stratégie intercommunale de sécurité et de prévention de la délinquance 2022-2026 des Villes de Plaisir et des Clayes-sous-Bois », rapporte la commune des Clayes-sous-Bois sur ses réseaux sociaux, et notamment sur sa page Facebook.
Les discussions ont notamment débouché sur la décision de mettre en place un Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD), commun aux deux municipalités. Celui-ci devrait voir le jour à l’automne prochain. Il aura pour mission « d’animer la stratégie territoriale de sécurité et de prévention de la délinquance mutualisée », indique la publication Facebook de la municipalité clétienne, rappelant que la tranquillité et la sécurité publique « sont des droits fondamentaux et des piliers essentiels pour une qualité de vie apaisée des habitants ». Le CISPD devrait permettre d’ « œuvrer de manière concertée et transversale » à leur préservation.
« Cette volonté de mutualiser est née du constat d’enjeux de prévention de la délinquance et de sécurité semblables entre les deux villes, de partenaires institutionnels et associatifs communs et de la nécessité que les services travaillent davantage ensemble sur ces thématiques transversales, affirme également la Ville des Clayes-sous-Bois. La création du CISPD est une première étape dans ce sens. »
Le CISPD, avant la police commune ?
Une étape peut-être également avant la mise en œuvre d’une police intercommunale pour Plaisir et Les Clayes-sous-Bois, projet en réflexion depuis plusieurs années, pour faciliter l’organisation des agents, favoriser le partage d’expériences, voire valoriser les missions en élargissant les territoires d’interventions. À Saint-Quentin-en-Yvelines, les communes de Maurepas et de Coignières avaient décidé de mutualiser, il y a près de quatre ans et demi, leurs forces de police, en février 2018, avant d’y mettre fin un peu plus d’un an après, en juin 2019.
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