Un homme d’une quarantaine d’années, qui résidait à Guyancourt, mais qui est à priori sans domicile fixe depuis son incarcération, est passé en comparution immédiate le jeudi 14 avril, pour une demande de mise en liberté. Avec un casier judiciaire qui comporte 16 mentions à son actif, l’homme continuera à dormir en prison.

Incarcéré depuis plus de 18 mois, à la suite de différentes affaires, dont un vol avec violence ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de plus de huit jours, l’homme espérait obtenir la clémence du tribunal en formulant le souhait, par la voix de son avocat, de vouloir améliorer sa situation à sa sortie de prison, notamment en présentant une promesse d’embauche en CDI.

Malheureusement pour lui, son passé teinté de multiples condamnations, pour, entre autres, une conduite sans permis de conduire, la détention d’une arme, une évasion avec violence, ou encore la séquestration d’une personne…, n’a pas réussi à convaincre l’auditoire.

« Par ailleurs, une expertise psychologique a révélé des troubles de la personnalité chez ce monsieur, ce qui peut expliquer ses instabilités comportementales », a mentionné la juge. Un argument qui n’a pas fait pencher la balance en sa faveur, malgré un habile plaidoyer de son avocat. « Le tribunal a délibéré et a décidé le rejet de la demande de mise en liberté car il y a des risques de récidives manifestes », a conclu la juge face à l’homme, qui est reparti de la salle d’audience sans dire un mot. Le 27 avril prochain, l’homme pourra à nouveau défendre son cas lors d’une nouvelle audience programmée.

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