Placé en détention provisoire en attendant son second procès

Un homme de 21 ans a été placé en détention provisoire en attendant son second procès. Avec son avocat, il a demandé un placement sous contrôle judiciaire, une proposition non retenue par le tribunal.

Un jeune homme âgé de 21 ans a été jugé par le tribunal judiciaire de Versailles le vendredi 7 octobre pour des violences en récidive ayant entraîné une ITT (Incapacité temporaire de travail) supérieure à 8 jours, des menaces de mort sur sa compagne de l’époque, ainsi que pour un usage illicite de stupéfiants commis le 5 octobre 2022. Concernant les violences, elles se sont déroulées de janvier 2019 jusqu’au 21 juillet 2022.

L’homme est un récidiviste car quatre condamnations sont déjà inscrites dans son casier judiciaire. Il avait déjà été condamné pour des faits de violence en 2018 où il avait écopé de six mois de prison avec sursis. Comme il en a le droit, l’homme a demandé aux juges un délai supplémentaire pour préparer sa défense avec son avocat lors d’un second procès. Tout l’enjeu du procès était de savoir si, en attendant, l’individu allait être placé en détention provisoire ou sous contrôle judiciaire.

Un casier judiciaire qui comporte déjà quatre condamnations

Pour éviter le placement de son client en détention provisoire, son avocat a expliqué que l’homme «  a une société qu’il est en train de monter. Par ailleurs, sa nouvelle compagne est enceinte. Ils souhaitent se rapprocher de Dreux ». Des propos entendus par le procureur de la République qui a néanmoins demandé de placer ce dernier en détention provisoire pour « préserver la victime (son ex-compagne). Son casier judiciaire ne penche pas non plus en sa faveur » a-t-il ajouté.

En réponse, l’avocat du prévenu a expliqué que « mon client est également une victime. Son casier judiciaire est un élément à charge. De plus, il n’y a pas de certificat médical psychologique de la part de la plaignante. »

Après une délibération de quelques minutes, le verdict est tombé : le juge a décidé de placer l’individu en détention provisoire jusqu’au nouveau procès qui a été programmé le 14 novembre prochain.