Premier bilan jugé encourageant pour la cabine de téléconsultation
Trois mois après sa mise en place à la maison des familles Flora Tristan, le dispositif a été utilisé par une centaine de personnes. Un chiffre semblant satisfaire la Mairie, qui dresse un bilan très positif de ce lancement.
Trois mois après, l’heure du premier bilan est venue pour la cabine de téléconsultation médicale située à la Maison des familles Flora Tristan, à Plaisir. Mis en service mi-novembre, ce dispositif doit permettre d’accéder à un rendez-vous avec un médecin en visio en cas d’urgence ou d’impossibilité d’accéder à son médecin traitant.
« Un franc succès »
« La majorité des gens [qui ont recours à la cabine], ce sont pour des consultations urgentes. La 2e raison, c’est pas de rendez-vous disponible chez le médecin traitant. La 3e, c’est pas de médecin traitant », précise la maire de Plaisir, Joséphine Kollmannsberger (LR), jointe par La Gazette et qui dresse « un excellent bilan » de son utilisation.
« C’est un franc succès, assure-t-elle. Il y a un vrai problème [de disponibilité] avec les médecins, donc cette solution, c’est quelque chose qui remplace modestement la présence des médecins. Mais en tout cas, on s’aperçoit que les gens ont adhéré, on commence à avoir des chiffres plus que concluants. […] Ça aide certaines personnes qui peut-être se poseraient quelques questions, c’est au centre-ville, dans une maison des familles, avec une discrétion totale, dans une cabine indépendante, mais accompagné si c’est nécessaire pour l’utilisation, par un agent de la maison des familles. Tous ces éléments apportent une facilité d’utilisation. »
Une centaine de personnes ont utilisé cette machine, nous indiquait l’édile le 8 février. « Ça peut paraître pas beaucoup, mais c’est pas mal pour un premier lancement », souligne-t-elle. Des personnes « prioritairement de Plaisir » et venant « d’un peu partout », ajoute l’élue. Des personnes ayant ainsi pu échanger par écran interposé avec des praticiens et éventuellement imprimer leurs ordonnances et/ou arrêts de travail, et si besoin bénéficier du stéthoscope, otoscope, dermatoscope, tensiomètre, thermomètre et autre oxymètre rattachés à la machine, pour laquelle la Municipalité paie environ 3 000 euros par an de location à l’entreprise Medadom, le prestataire.
À noter qu’une autre machine de ce type existe à Plaisir, à la pharmacie Trang, située au Valibout. Contactée, la gérante fait savoir que la machine est en place depuis deux ans dans son officine. « Elle est dans mon bureau, je ne laisse pas rentrer n’importe qui. Et c’est sur rendez-vous. En période de faible fréquentation, c’est trois, quatre [utilisations] par jour. C’est des dépannages, des urgences, et quand c’est des périodes de forte fréquentation, c’est toute la journée », indique-t-elle, semblant quelque peu mécontente qu’une autre machine vienne concurrencer celle de son enseigne. Mais pour la maire, le but « n’est pas de faire de la concurrence, c’est d’apporter un plus sur la ville, […] ça permet de dépanner pas mal de personnes. […] C’est vraiment un axe supplémentaire d’accompagnement à toute cette problématique de désertification médicale ».
Bientôt d’autres cabines de téléconsultation à Plaisir ?
« On n’a eu aucune plainte, aucune critique particulière. Au contraire, je pense que les personnes sont plutôt satisfaites », ajoute Joséphine Kollmannsberger, qui annonce également que la Commune souhaite implanter d’autres machines sur son territoire, évoquant aussi la possibilité de réflexions « au niveau de Saint-Quentin-en-Yvelines, en lien avec le Département » sur ce sujet.
