Le 24 novembre 2021, les policiers d’Élancourt, appuyés par ceux de Trappes et les forces d’intervention de la police nationale, ont mené une opération de grande envergure dans le quartier des Merisiers, situé à Trappes. Ils ont interpellé neuf personnes accusées de dégradations sur des caméras de vidéo protection.

Trois armes de poing saisies

Les enquêteurs les suspectaient d’avoir détruit le matériel de vidéoprotection du bailleur social Valophis pour pouvoir s’adonner à des activités illicites, notamment le trafic de stupéfiants. Certains des jeunes ont été filmés alors qu’ils exhibaient une arme de poing.

Au cours des perquisitions, les policiers ont retrouvé dans les domiciles des suspects trois pistolets, 10 000 euros en liquide et 800 grammes de cannabis (dont 1 200 euros et 400 grammes d’herbe de cannabis au seul domicile d’un des meneurs du trafic, un jeune homme âgé de 17 ans).

Le parquet de Versailles a décidé de traiter chaque procédure indépendamment des autres ce qui peut se révéler chronophage. Le jeune homme a nié toute implication dans un quelconque trafic. Pourtant, la police technique et scientifique a relevé ses seules empreintes sur l’emballage des produits stupéfiants. Par ailleurs, l’analyse toxicologique des billets de banque a confirmé leur provenance illicite, confirmée par l’étude du compte bancaire.

Trois mois plus tard, le 8 février 2022, les policiers sont retournés au domicile familial où le jeune homme vit pour tenter de l’arrêter pour trafic de stupéfiants, en vain ; il était absent. Se sachant recherché, il s’est rendu au commissariat le lendemain.

Il a nié de manière catégorique

À l’issue de sa garde à vue, durant laquelle il a nié de manière catégorique, il a été déféré en vue d’une audience devant le juge des enfants. Dans l’attente de son jugement, il a été placé en centre éducatif fermé à Porcheville.

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