La vague Omicron semble décroître dans le pays, et à Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY) également, si l’on en juge par la situation dans les centres de dépistages mis en place à un moment où le rythme des contaminations au Covid-19 était beaucoup plus soutenu. On pense notamment à la zone de tests antigéniques installée au sein même du vaccinodrome du Vélodrome national.
Mise en place le 17 janvier, elle devait permettre de faire face « à la demande grandissante de tests », « à la circulation très active du virus et à une situation préoccupante dans les écoles comme dans les entreprises », comme indiquait alors SQY dans un communiqué, ajoutant que 30 000 tests antigéniques avaient été commandés en urgence, permettant de réaliser jusqu’à 500 tests par jour. Mais moins de trois semaines plus tard, la situation avait changé. Le 8 février, l’Agglomération nous faisait savoir que le nombre de personnes dépistées quotidiennement était tombé à 50, alors que, d’autre part, le vaccinodrome fermera le 25 février.
À Plaisir, c’est aussi le 17 janvier qu’avait ouvert un centre de dépistage, salle Camille Claudel, où le prestataire est le groupe Médical sky 78. Ce dernier est déjà implanté à Plaisir et gère d’autres centres de tests de la commune, notamment celui situé près du MacDonald’s, où l’affluence est plus forte.
Au vaccinodrome, plus que 50 tests par jour
Moins connu et donc moins fréquenté, le centre de la salle Camille Claudel propose « toute la batterie de tests possibles » (PCR nasopharyngés et salivaires et tests antigéniques), avec « une fréquentation qui permet de ne pas faire la queue et d’avoir des résultats rapidement », souligne la Municipalité. Soit en 15 minutes pour les tests antigéniques, et 48 h pour les tests PCR nasopharyngés et salivaires.
« On est des prestataires privés. Là, on a voulu rendre service (à la demande de la Mairie, Ndlr), explique Wahiba Khalifi, responsable unité Covid chez Medical sky, rencontrée sur place le 3 février. Ici, comme c’est un site qui est assez caché, c’est une fréquence assez faible. C’est vraiment pour les habitants de Plaisir. » Elle reconnaissait toutefois que la tendance était « plutôt à la baisse » sur ces derniers jours. À l’image de ce qui semble se ressentir dans les autres villes, et dans l’ensemble du pays, même si la situation sanitaire reste encore fragile.