« J’ai reçu la notification de la mise en examen pour avoir qualifié la ville de Trappes de république islamique en rentrant chez moi hier », expliquait Jordan Bardella à Europe 1 le mercredi 2 février.
En octobre 2021, après la réélection du maire de Trappes, Ali Rabeh (Génération.s), Jordan Bardella avait déploré, que le « gouvernement reste passif devant la constitution de républiques islamiques en miniature ». Il avait réclamé que « l’édile soit révoqué et sa ville mise sous tutelle ». Suite à ces propos, Ali Rabeh avait décidé de porter plainte contre Jordan Bardella, le président par intérim du Rassemblement national.
« Je déplore que la justice française poursuive le même but aujourd’hui que les islamistes, à savoir, faire taire ceux qui dénoncent le réel et ceux qui refusent de voir d’innombrables quartiers en France se transformer », a expliqué le mercredi 2 février Jordan Bardella au micro d’Europe 1 pour expliquer sa mise en examen.
Un face à face entre Jordan Bardella et Ali Rabeh
Invité dans l’émission télévisée Touche pas à mon poste le soir même, Jordan Bardella a débattu avec le maire de Trappes. « C’est un honneur d’être mis en examen pour ces raisons, parce qu’aujourd’hui on a des journalistes, des policiers qui sont persécutés […] », s’est justifié le président par intérim du Rassemblement national sur le plateau de télévision.
Quant au maire de Trappes, il a expliqué qu’il luttait contre toutes formes d’islamisme radical et a ajouté que « Trappes fait partie des villes les mieux placées dans les Yvelines où on est le plus heureux » d’après un sondage publié dans le dernier numéro du Journal du dimanche (JDD) et mené par l’association des Villes et villages où il fait bon vivre.