L’identité des coureurs qui défendront les couleurs de l’équipe de France de cyclisme sur piste lors des Jeux olympiques de Tokyo, du 23 juillet au 8 août, est désormais entièrement connue. Le 2 juillet, a été dévoilée la sélection d’endurance. Elle sera composée chez les hommes, des titulaires Benjamin Thomas pour les épreuves d’omnium et de madison et Donovan Grondin pour le madison, tandis que Morgan Kneisky sera remplaçant, et chez les femmes, de Victoire Berteau, Marion Borras, Valentine Fortin et Coralie Demay pour la poursuite par équipes, de Marie Le Net pour la poursuite par équipes et le madison, et de la licenciée au Vélo Club Élancourt Saint-Quentin-en-Yvelines (VCESQY-team Voussert), Clara Copponi, pour l’omnium et le madison.

Tout ce petit monde vient s’ajouter à la délégation de sprint, connue elle depuis le 26 mai. On y trouve Mathilde Gros, qui s’alignera en vitesse individuelle et keirin, mais aussi Rayan Helal et Sébastien Vigier, pour la vitesse par équipes, la vitesse individuelle et le keirin, ainsi que le pistard du VCESQY-team Voussert, Florian Grengbo, pour la vitesse par équipes. Ce dernier, âgé de seulement 20 ans, champion du monde et d’Europe junior en 2018, a été préféré à son coéquipier en club Quentin Caleyron, confirmant ainsi la moyenne d’âge très jeune du sprint tricolore, Rayan Helal et Sébastien Vigier étant âgés respectivement de 22 et 24 ans, et Mathilde Gros de 21 ans.

« On rentre dans un nouveau cycle, a déclaré Christophe Manin, le directeur technique national de la Fédération française de cyclisme, lors d’une interview à TV78 le 7 juin. On a fonctionné sur les olympiades précédentes et jusqu’à 2020 avec des coureurs d’ancienne génération et là, il y a vraiment un tournant qui est en train de se prendre. Les jeunes font leur place, les jeunes s’imposent, et c’est ces coureurs qu’on retrouvera en 2024. »

« Le report des JO de juillet 2020 à août 2021 a fait que la sélection que nous prévoyions l’année dernière a été complètement chamboulée, puisque [Grégory] Baugé, qui était notre démarreur attitré […], a mis un terme à sa carrière, a-t-il également expliqué au cours de cette interview. Donc nous avons remis en concurrence deux de nos démarreurs, Florian [Grengbo] contre Quentin Caleyron. Ils se sont entraînés depuis quelques mois dans cet objectif. Ils ont été testés. C’est [Florian Grengbo] qui avec un temps très honorable, équivalent voire légèrement mieux que ce que faisait [Grégory] Baugé ces dernières années, a fait que la sélection du démarreur a été claire et nette. »

Autre pistard du VCESQY-team Voussert, Melvin Landerneau était prévu pour être le finisseur si les JO avaient eu lieu en 2020. Mais l’année suivante, il a accumulé les blessures, ce qui a rebattu les cartes au profit de Rayan Helal. Il sera toutefois bien là, mais en tant que remplaçant. L’équipe de France, qui s’entraîne principalement au Vélodrome national, aura pour objectif de rapporter deux médailles, « une en sprint et une en endurance, avec éventuellement un titre », selon les propos de Christophe Manin sur la chaîne télévisée yvelinoise. Les épreuves sur piste auront lieu du 2 au 8 août.

À noter que l’équipe de France de BMX, qui s’entraîne elle aussi régulièrement à Saint-Quentin-en-Yvelines, au stadium en face du Vélodrome, a été dévoilée, le 8 juin. Axelle Étienne et Manon Valentino (ainsi que Camille Maire en tant que remplaçante) chez les femmes, et Sylvain André, Joris Daudet et Romain Mahieu (et Istvan Caillet, Anthony Jeanjean et Arthur Pilard comme remplaçants) chez les hommes, iront à Tokyo. Les épreuves se dérouleront du 29 juillet au 1er août.

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