Elle est candidate au rôle de porte-drapeau à Tokyo, mais n’était pas encore assurée de sa qualification olympique. C’est chose faite depuis le 7 juin. Maïva Hamadouche a obtenu son billet lors du Tournoi de qualification olympique (TQO) de Villebon-sur-Yvette (Essonne), chez les – de 60 kilos. Non sans mal. La boxeuse licenciée au Boxing club de Saint-Quentin-en-Yvelines a d’abord remporté son premier combat face à la Croate Marija Malenica, avant de s’incliner contre l’Irlandaise Kellie Harrington. Elle a donc dû passer par un repêchage, où elle s’est défaite de la Hongroise Kata Pribojszki, validant ainsi sa place aux JO.
Trois opérations au bras en mars et avril
Si tout n’a pas été facile, c’est peut-être à cause des trois opérations qu’elle a subies il y a deux mois. Et qu’elle n’a révélées qu’après ce TQO. « Il y a deux mois, j’ai failli perdre mon bras, et aujourd’hui, je vois Tokyo, a-t-elle déclaré dans des propos relayés par L’Équipe. J’ai eu trois opérations du bras gauche en mars et avril. […] Je n’ai pu recommencer à mettre les gants que le 15 mai. Je suis venue au pied levé à Villebon. J’ai bien fait de tenter ma chance, même si ce n’était pas dans les meilleures conditions. » Place maintenant aux JO, en espérant que la boxeuse de 31 ans, qui vise l’or, puisse bien récupérer physiquement.