Les réflexions continuent d’être menées pour l’avenir d’Orly parc 1 (autour d’Intermarché, Ndlr) et 2 (près de l’ex-site de l’Ehpad de la MGEN). Ce quartier de La Verrière devait initialement être aménagé d’ici l’automne 2020. Mais entre-temps, une crise sanitaire est passée par là, ainsi qu’un changement de majorité municipale. Nicolas Dainville (LR) a remplacé Nelly Dutu (PCF) l’été dernier et a décidé de revoir le projet en profondeur, puisque la version présentée sous la précédente mandature « ne nous satisfaisait pas », juge le nouvel édile.
Principal point de crispation, la future maison de quartier. Celle-ci était prévue à Orly parc 1, près d’Intermarché, en remplacement de l’actuel espace Rosa Parks, situé sur Orly Parc 2. « Ça suscitait beaucoup d’inquiétudes auprès des riverains, selon Nicolas Dainville. Notamment des craintes en termes de nuisance : nuisances sonores, nuisances en termes de stationnement, dans un espace qui était en plus plutôt verdoyant, donc les habitants ne voulaient pas de bétonisation à cet endroit-là, et préserver le côté verdoyant, et surtout préserver l’ouverture, car cet emplacement-là aurait eu pour conséquences de renfermer le quartier. »
Rénovation d’équipements sportifs et d’aires de jeux
Il estime aussi que le futur équipement « pompait une grosse partie de l’investissement » global du projet. « Ils avaient choisi cet emplacement par défaut, car il n’y en a pas beaucoup d’autres, et ça coûtait très cher en investissement, en fonctionnement, et en plus, les coûts des travaux avancés par l’entreprise choisie par la précédente municipalité étaient en dérapage total, poursuit le maire. Il y avait près de 600 000 euros à prévoir en plus, donc c’était la catastrophe financière assurée. »
Le tout sur un coût total de 2 millions d’euros pour l’ensemble du projet. Un coût en grande partie assumé par le Département puisque ce dernier accorde une subvention de 1,4 million d’euros, « qui est 400 000 euros supérieure à ce qui était prévu précédemment », assure Nicolas Dainville, qui souligne avoir, dès son entrée en fonction, « stoppé ce projet » et « renégocié avec le Département ».
Et ce en vue d’élaborer une nouvelle version du projet, où ne figure donc plus cette maison de quartier, qui sera construite dans le futur quartier gare-Bécannes et financée dans le cadre de la Zac (Zone d’aménagement concertée, qui permet d’aménager des terrains pour ensuite les vendre à des utilisateurs publics ou privés, Ndlr). Elle permettra « une jonction entre différents quartiers », d’après Nicolas Dainville.
À Orly parc, « le fait de ne plus faire de maison de quartier libère beaucoup d’investissements », expose l’édile verriérois, insistant, concernant notamment Orly parc 1, sur les cheminements piéton et « les liaisons entre quartiers, […] les trottoirs, pour permettre des pistes vélos ou pour les mobilités douces », et de « travailler les éclairages pour renforcer la sécurité, la vidéoprotection ».
À Orly parc 1 comme 2, les principaux aménagements concernent la rénovation de structures sportives et d’aires de jeux. Le terrain de foot d’Orly parc 1, « qui est aujourd’hui très dégradé », sera remis à neuf pour permettre « à la fois une offre sportive pour les jeunes tout en préservant la tranquillité du lieu [avec l’absence d’éclairage nocturne pour éviter les bruits] », développe-t-il. Tandis que sur l’esplanade près d’Intermarché, deux nouvelles aires de jeux sont prévues, « par tranches d’âge, pour que chacun puisse s’y retrouver […], des aires de jeux plus diversifiées et pas uniquement des araignées », détaille Nicolas Dainville.
À Orly parc 2, le city stade aura droit à un lifting et un espace de street workout sera créé. Dans cette partie du quartier, sont également prévues des aires de jeux, « beaucoup plus diversifiées que celles qui existent aujourd’hui », avance le maire. Et les seniors bénéficieront de bancs et d’espaces de repos.
« L’idée est de donner une nouvelle dynamique à Orly parc, plus d’attractivité, et un coup de jeune, pour notre quartier, avec l’idée qu’aucun quartier n’est oublié », résume l’élu. Le groupement d’entreprises désignées par la commune pour piloter le projet est connu. Il est composé d’un paysagiste et d’un urbaniste, et une de ces deux sociétés connaît bien Saint-Quentin-en-Yvelines puisqu’elle a déjà travaillé à l’aménagement de la zone de l’Aérostat à Trappes. Le projet doit être validé avant la fin de l’année, « pour que les travaux puissent commencer assez vite, dès décembre ou janvier », avance Nicolas Dainville.