Le dernier conseil d’administration de l’Établissement public interdépartemental (EPI) Yvelines-Hauts-de-Seine, le 15 décembre, avait pour ordre du jour le débat d’orientation budgétaire ainsi que le rapport annuel de l’aménageur public Citallios pour l’exercice 2019. Les six lauréats de la deuxième édition des Trophées de l’innovation urbaine ont également été récompensés.

« Nous maintenons le cap que nous nous sommes fixés, a insisté le président de l’EPI et du Département des Hauts-de-Seine Georges Siffredi (LR). […] Nos objectifs d’apport sont clairs. Il s’agit bien d’améliorer les services que nous rendons à nos concitoyens, de générer des économies d’échelle significatives, tout en continuant d’assurer notre rôle d’investisseur public et d’acteur majeur dans les solidarités. »

« Nous maintenons le cap que nous nous sommes fixés », a insisté le président de l’EPI et du Département des Hauts-de-Seine Georges Siffredi (LR, à droite).

Ainsi, cet EPI continuera à fonctionner avec « des crédits de fonctionnement et d’investissement à hauteur de 16,2 millions d’euros » dans quatre compétences que sont l’archéologie préventive, l’entretien et l’exploitation des voiries départementales, l’instruction et le suivi des agréments d’adoption et la création de Citallios. La participation des deux Départements s’élève à 6,2 millions d’euros pour les Yvelines et 8,8 millions d’euros pour les Hauts-de-Seine.

Concernant Citallios, l’année 2019 a vu la « création d’une filiale, Citallios promotion, avec un capital qui a été fixé à 8 millions d’euros », rapporte Nicolas Dainville (LR), conseiller départemental yvelinois, également maire de La Verrière. « Un certain nombre d’opérations ont été réalisées en 2019 avec 24 nouveaux contrats, près de 4,3 millions de rémunération à attendre dans les années à venir », poursuit-il en citant notamment la commercialisation de logements à Ecquevilly ou encore la construction de collèges yvelinois.

Se satisfaisant de ce bilan, le président du Département des Yvelines, Pierre Bédier (LR), a toutefois émis le souhait de renforcer la « caution financière » de l’aménageur public. « Nous avons une petite faiblesse, c’est que, comme 100 % du capital de nos Départements est détenu par l’EPI dans ces opérations de copromotion, si, pour être associés, il nous faut apporter de l’argent, c’est la caution de l’EPI qui intervient, détaille-t-il. Et de fait, […] c’est une institution dont la surface financière est un peu moins importante que celle de nos départements respectifs. » Il a donc plaidé pour que les Départements redeviennent « un peu actionnaires pour pouvoir apporter des garanties qui pourront permettre de faire ces opérations de copromotion. […] L’objet est vraiment d’avoir un outil public dont le modèle économique évolue avec les nouvelles règles et doit rester pertinent principalement pour les communes qui composent nos départements respectifs. »