Depuis fin novembre et l'allègement du confinement, les jeunes peuvent profiter de cet équipement flambant neuf, dont les travaux s'étaient terminés mi-octobre après avoir accumulé du retard.
Depuis la fin du mois dernier, le skatepark situé dans le quartier de Villaroy, à Guyancourt, est enfin ouvert. Livré mi-octobre sur le terrain de l’ancien skatepark, fermé en 2016 pour des problèmes de normes et de sécurité, le nouvel équipement n’a pu être accessible tout de suite en raison du confinement. Il a donc fallu attendre les première mesures d’allègement des restrictions sanitaires, le 28 novembre. « Depuis [cette date], il est autorisé à la pratique sportive individuelle, donc on a du monde qui l’utilise », indique Richard Mézières (DVG), adjoint guyancourtois à l’éducation, la prévention et la jeunesse, assurant qu’il y a déjà « beaucoup de jeunes qui y vont ».
Il faut dire que ce skatepark, fruit d’une consultation de la jeunesse lancée en 2017, était « très attendu, beaucoup de jeunes le réclamaient », rappelle l’élu. Et tout n’a pas été simple, loin de là, les travaux ayant pris du retard. Devant initialement être achevé pour fin 2019, le chantier a dû d’abord se heurter à une défaillance d’entreprise, avant d’être touché par la crise sanitaire.
« On avait des travaux qui devaient commencer mi-mars 2020 et se terminer en juin, mais, en raison du premier confinement, les travaux se sont arrêtés et n’ont repris qu’au début de l’été », confie Richard Mézières. Pour un coût total de 330 676 euros, la Ville bénéficiant d’une subvention de 150 000 euros du Département.
Implanté sur 1 200 m², le skatepark se compose notamment de deux bowls, des cuvettes en béton, creusées dans le sol et profondes de 1,80 m et 1,50 m. Ce qui rend la structure « innovante par rapport aux autres skateparks qu’on peut trouver dans le coin, selon Richard Mézières. Avant, le skatepark, c’était des éléments posés sur une structure goudronnée, des modules métalliques avec des pentes. Maintenant, c’est une vraie structure de génie civil, creusée. On a changé complètement de philosophie, c’est beaucoup plus pérenne et avec des éléments qui permettent vraiment de faire des belles évolutions et de s’éclater avec les BMX, trottinettes ou skateboards ».
Il annonce aussi la tenue d’une journée des sports urbains en mai, qui sera notamment l’occasion d’inaugurer l’équipement et de dévoiler son nom, qui sera décidé par les jeunes du point jeunes lors d’ateliers.
