Les parents d’élèves du futur groupe scolaire des Hauts du moulin devront finalement bien attendre le retour des vacances de Noël avant de voir leurs enfants s’installer dans le nouvel équipement. Alors que la période de la Toussaint avait été évoquée en mai dernier par le maire d’alors, Stéphane Mirambeau (SE), son successeur Jean-Baptiste Hamonic (Modem) a annoncé dans un Facebook live le 5 septembre que cette échéance ne serait pas tenable et que l’objectif de janvier serait visé.
« Quand je suis allé voir le chantier pour la première fois, tout début juillet, […] on a bien vu que ça n’allait pas être possible, nous a confié le nouvel édile. On est sur un chantier très complexe. Il y a de nombreux acteurs, de nombreuses entreprises. Là, ça fait déjà 14 mois de retard. […] Il y a un an, il y a eu quelques sujets sur des appels d’offres, des choses qui n’allaient pas, […] ce qui a entraîné le premier retard. Les entreprises n’ont pas forcément toujours agi de concert […], mais on savait que, confinement ou pas, il allait y avoir du retard. Le confinement n’a évidemment pas aidé, mais aussi le déconfinement, car il ne faut pas penser que le chantier a pu reprendre juste au lendemain du confinement. »
Il assure en revanche qu’il n’y a eu « aucune entreprise défaillante ou dans des grandes difficultés financières sur ce chantier », mais révèle que « leurs partenaires ou des fournisseurs n’ont pas forcément eu la même chance », ce qui a aussi pu contribuer à ralentir les travaux. Il se montre en revanche optimiste sur une livraison pour janvier, « sauf à ce qu’on ait un nouveau confinement ou une entreprise défaillante sur les prochaines semaines ». « Quand je vois l’évolution du chantier, qui repart plutôt bien, on va tenir les délais », assure-t-il.
En attendant, ce sont les écoles du Clos Crozatier et du Prieuré pour les maternelles, et Jacques Gillet et Jean de La Fontaine pour les élémentaires, qui continuent d’accueillir les élèves. Ces derniers seront ensuite répartis sur 15 classes aux Hauts du moulin. L’ouverture d’une classe supplémentaire a été obtenue au Clos Crozatier, permettant de « limiter les sur-effectifs », selon Jean-Baptiste Hamonic.
La commission de sécurité, elle, est attendue le 17 décembre sur le chantier. Ensuite, une visite doit être organisée « avec élèves et parents fin décembre », fait savoir le maire. D’ici là, une consultation ouverte à tous les Villepreusiens sera lancée du 5 au 18 octobre pour trouver un nom au futur groupe scolaire. « On aura à la fois une participation qui permettra aux Villepreusiens de s’exprimer en faveur d’un nom proposé par le maire, les élus, les enseignants et leurs élèves, ou la possibilité de soumettre un nom de leur choix, et au regard des résultats, on aura une liste de noms possibles et il reviendra au conseil municipal d’acter quel est le nom qui fait le plus sens », précise Jean-Baptiste Hamonic.
Et d’ajouter : « On n’a pas posé de critère particulier : ce n’est pas forcément le nom d’une personne […] Évidemment, s’il y a une résonance particulière avec l’histoire de Villepreux, ça peut toujours être apprécié, mais ça ne sera pas forcément le cas. Ce qu’on se disait surtout, c’est que l’on est sur une école avec des enfants du XXIe siècle, donc ça serait bien qu’on ait un nom auquel les enfants peuvent eux aussi s’identifier, que l’on sorte un peu des sentiers battus et que l’on n’ait pas forcément un nom qu’on retrouverait dans le département sur sept ou huit établissements. »
La cuisine centrale elle aussi livrée en janvier
Devant voir le jour à l’école Jean de La Fontaine, la nouvelle cuisine centrale sera elle aussi livrée en janvier et non à la Toussaint. « C’est un beau chantier qui avance bien, avec moins de difficultés au niveau de la circulation de l’information et de la communication entre les entreprises qui sont sur le secteur, affirme le maire de Villepreux, Jean-Baptiste Hamonic (Modem). On a quand même eu une entreprise défaillante post-Covid, mais la municipalité a été très réactive, et on a su trouver des solutions. » L’intégralité des plats des écoles de la ville y seront préparés. « Et ça nous permettra enfin d’en finir avec la location du préfabriqué », se félicite l’édile, préfabriqué faisant office de cuisine temporaire et « très lourd » sur le plan financier, estime-t-il.