Au premier tour des élections municipales, les Clétiens auront le choix entre cinq listes. Après Anne-Claire Frémont (SE), Philippe Guiguen (DVD), Nicolas Hue (DVG) et Stéphanie Jamain (SE), c’est au tour d’Olivier Augustin (LO) de se présenter. Après avoir déjà été candidat en 2008 et 2014, il conduira une nouvelle fois la liste « Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs ».

Si cette dernière ne met pas en avant un programme local détaillé, c’est parce qu’elle entend surtout, comme son nom l’indique, être le porte-voix des « difficultés » rencontrées par les salariés, et poursuivre « les luttes » des gilets jaunes, du milieu hospitalier, contre la reforme des retraites, etc., détaille Olivier Augustin. Il est lui-même employé à l’usine Renault de Flins-sur-Seine, où il est syndiqué à la CGT. Sa liste compte logiquement d’autres syndiqués, mais « pas que », et le candidat met en avant une équipe « qui est vraiment à l’image de toute la population ouvrière des Clayes-sous-Bois ».

Elle compterait ainsi notamment « des travailleurs de l’automobile, des facteurs, des aides à domicile, des femmes de ménage, des cheminots, du personnel hospitalier, des ouvriers du bâtiment, des retraités… », énumère Olivier Augustin. « Et ça, on en est fiers parce que c’est vraiment notre programme : défendre les intérêts essentiels, vitaux, du monde du travail, poursuit-il, que ce soit au niveau de l’emploi, des salaires, du logement, des transports, de la santé… »

Mais face à ces enjeux plutôt nationaux, même si Lutte ouvrière rappelle qu’ils peuvent évidemment toucher également les Clétiens, le parti d’extrême gauche estime que l’échelon communal peut avoir son rôle à jouer. « La municipalité peut être un point d’appui pour organiser les luttes et les travailleurs, pour répondre à ces attaques-là, estime la tête de liste. En tant qu’élus, on peut être les yeux et les oreilles du monde du travail, et relayer les discussions, les problèmes, les décisions prises en conseil municipal à toute la population. »

La candidature de Lutte ouvrière, comme à tous les scrutins locaux auxquels elle est présente, est en tout cas l’occasion de communiquer sur ses idées. C’est pourquoi le parti présente des listes dans plus de 200 communes. « Pour nous, c’est une façon de connaître davantage de monde, de se faire connaître, de rassembler autour de ces idées-là un maximum de travailleuses, de travailleurs, de jeunes, de retraités, pour être encore plus nombreux », confirme Olivier Augustin. Il est complété par Hélène Janisset (LO), l’une de ses colistières, qui voit dans le vote Lutte ouvrière la « possibilité d’exprimer dans les urnes cette colère qui s’est exprimée dans les mobilisations ces derniers mois ».