Cela fait une dizaine d’années que Guyancourt demande un aménagement de la RN 12 pour fluidifier le trafic entre l’avenue des Garennes, le rond-point des Droits de l’Homme et celui des Sangliers. Ce secteur est actuellement particulièrement engorgé par le flux routier aux heures de pointe. Mais cette situation pourrait bientôt changer pour les automobilistes. La commune vient d’annoncer, dans son magazine municipal du mois de novembre, que 10 millions d’euros venaient d’être débloqués pour financer l’échangeur RN 12/Garennes.

Supporté par la région Île-de-France à hauteur de 30 %, le Département pour 50 % et l’agglomération de SQY pour 20 %, ce projet vise à faire une boucle au Nord de la nationale 12, selon les informations du maire de Guyancourt, François Morton. L’intérêt est de permettre aux automobilistes « de rejoindre l’A12 et l’A13 sans avoir à passer par le rond-point des Sangliers », précise-t-il.

À l’origine, cet aménagement routier entre l’avenue des Garennes, le rond-point des Sangliers et celui des Droits de l’homme visait à emmener le flux vers Vélizy, comme l’explique le maire de la commune. « Mais la réalité du développement économique a plutôt emmené le flux vers l’A12, l’A13, et vers Paris », explique-t-il. Ce phénomène s’expliquerait par l’arrivée d’entreprises comme Bouygues, le Crédit agricole, Sodexo, ou encore Malakoff. D’autant plus que ce point névralgique se situe à la fois à l’entrée de Guyancourt, de l’agglomération et du territoire de l’Opération d’intérêt national Paris-Saclay.

Le financement du projet a mis du temps à se concrétiser. Inscrit dans un contrat de plan État Région 2015-2020, il devait être financé en partie par l’État, qui est censé, avec la Région, s’engager sur la programmation et le financement pluriannuel de projets importants d’aménagement du territoire, comme celui de la nationale 12. « L’État n’était pas en capacité de trouver le financement » révèle le maire de Guyancourt. Mais l’urgence de l’engorgement du trafic semble avoir débloqué la situation.

Reste à procéder aux études, afin de réaliser le projet. Le maire souhaite que les travaux soient faits « le plus rapidement possible » et avant l’arrivée d’autres entreprises, qui pourraient venir paralyser encore plus le trafic. Dans ses colonnes, le magazine de la Ville espère que cet aménagement verra le jour « à l’horizon 2024 ».