La Marche impériale de Dark Vador sonne la fin des cours au lycée des Sept mares à Maurepas, ce jeudi 3 octobre. Cette sonnerie atypique ne sera prochainement plus la seule chose qui étonne dans ce lycée. Bientôt, il sera investi d’un jardin japonais de 35 m2. Ce projet naîtra à l’intérieur du patio vitré, donnant sur la cantine. À l’initiative de la professeure d’anglais May Sintes, ses élèves en classe de 2de 1, et en option japonais, ont lancé, le 23 septembre, une campagne de don sur la plateforme Trousse à projets pour le financer. Ils ont déjà récolté 855 euros. Ils visent désormais les 1 200 euros. Très investis, ces lycéens souhaitent végétaliser davantage l’enceinte de leur lycée un peu trop minéral à leur goût.
Ce projet fait partie d’un programme plus global sur la biodiversité, pour lequel le lycée s’est engagé, afin de décrocher le label Éco-école, selon la professeure d’anglais des 2de 1. Et ce n’est pas le seul. D’autres établissements scolaires de Saint-Quentin-en-Yvelines se sont fixés cet objectif, comme l’école maternelle de Villepreux, Le Clos Crozatier, en adoptant des poules à l’été 2019.
Au lycée des Sept mares, l’argent provenant des dons va leur permettre d’acheter le matériel nécessaire à la création du jardin japonais. Les lycéens en 2de 1 ont déjà plein d’idées et ont réfléchi aux éléments qui composent un jardin, comme « l’eau, la végétation, le bois, la pierre, énumère Achille, au milieu de ses camarades de classe. Et si l’eau ce n’est pas possible, on la remplacera par du sable. » Ils ont pensé à tout. « On a recherché tous les éléments typiques comme le granite noir, poursuit-il. Les lampes typiques, […] des plantes typiques comme des cerisiers, des érables japonais, de la mousse pour unir les pierres. »
Pour l’instant, l’argent devrait leur permettre d’acheter des dalles japonaises et du gravier pour habiller le sol du patio, et l’essentiel des plantes de base, selon Indy, un des élèves de la classe organisatrice. Mais pour le bonsaï, l’arbre japonais par excellence, il faudra encore attendre. « C’est plus cher », informe Indy. Pour l’instant, le lycée leur a financé « les bordures pour délimiter et quelques plantes (helxine et sagine) pour tapisser un peu, […] des outils de base : pioche, pelle, bêche », détaille la professeure d’anglais. Et pour l’échéance, « il faudrait que tout soit planté avant la Toussaint, pour avoir une idée avant Noël », propose Sarah.
À part le jardin japonais, les élèves ont également d’autres suggestions pour rendre leur établissement plus vert. Cassim imagine mettre du « lierre autour des poteaux » à l’entrée du lycée. May Sintes propose le jasmin. Ce ne sont pas les idées qui manquent.