L’entreprise Enedis (ex-ERDF) organisait le 18 septembre une visite du poste source de Guyancourt (site faisant la jonction entre les réseaux de transport et de distribution d’électricité, Ndlr), l’un des 164 d’Île-de-France. Un événement ouvert pour la première fois à tous, personnes internes et externes à la société, dans le but de « faire découvrir nos métiers, l’envers du décor, comment ça fonctionne », explique Lucie Rigaud, chargée de communication au sein du groupe. Et pourquoi pas susciter des vocations, d’autant que « pas mal de postes » sont à pourvoir sur les Yvelines, Hauts-de-Seine et Val d’Oise, affirme-t-elle.

Par le bouche-à-oreille ou les réseaux sociaux professionnels, l’information a fait recette puisque les 150 places disponibles lors des inscriptions ont été prises. Répartis en petits groupes, les visiteurs, principalement issus du même domaine d’activité voire de la même entreprise, ont tourné sur cinq ateliers. « Il y a un atelier transformateur HTB (Haute tension type B, c’est-à-dire excédant 50 000 volts en régime alternatif et 75 000 volts en régime continu, Ndlr), un atelier contrôle commandes, un atelier rames, un atelier découverte de l’ACR (Agence de conduite régionale, Ndlr) et un atelier recherche de défauts câbles », indique David de Miranda, adjoint au chef de pôle Agence de maintenance et d’exploitation des postes sources (Ameps) chez Enedis.

Les visiteurs ont ainsi pu découvrir différents éléments du site, comme les transformateurs faisant passer la tension électrique de 225 000 à 20 000 volts, les ventilateurs de refroidissement permettant aux transformateurs d’opérer à une température pas trop élevée, les bâtiments dédiés à la commande et à la distribution d’énergie, et les camions recherchant à distance les défauts présents dans les câbles enfouis au sol ou en mer. « En pleine terre, on a déjà fait des recherches jusqu’à 7 m de profondeur », avance David de Miranda.

La visite semble s’être avérée très utile pour les participants. « Cela fait trois ans que je travaille à la direction Île-de-France Ouest d’Enedis, je vois beaucoup de corps de métiers et je trouve que les métiers les plus complexes à comprendre sont ceux liés à l’exploitation d’un poste source, donc c’est pour cela que je suis venue aujourd’hui, confie Judith. Je travaille beaucoup en relation avec les élus, et généralement ils n’aiment pas trop qu’on intervienne sur leurs voiries ou que l’on déploie des compteurs Linky sur leur commune, donc ça permettra de mieux leur expliquer. »

« Dans l’ensemble, c’était intéressant, on a pu voir l’ensemble des activités de l’ACR et on a parlé d’éléments récents et futurs », estiment quant à eux Mathieu et Fabien, rattachés au site Enedis de Massy (Essonne), où ils sont chargés de répertorier les modifications de réseaux.