Pesticide : François Morton (DVG) alerte à son tour l’État

Le maire de Guyancourt, François Morton (DVG), a également pris sa plume pour demander à l’État de « mettre en place tous les moyens nécessaires pour […] nous protéger des pesticides ».

Après la commune de Villepreux il y a peu (voir La Gazette du 3 septembre), c’est au tour de Guyancourt d’écrire à la ministre de l’écologie, Elisabeth Borne (LREM), au sujet des pesticides. Dans cette lettre datée du 6 septembre, après avoir soutenu avant l’été l’Appel des coquelicots, le maire de Guyancourt, François Morton (DVG), demande à l’État d’« aider les maires à protéger leur territoire communal et nos concitoyens ».

Rappelant les actions déjà mises en place par la Ville, François Morton souligne cependant que « l’action d’une municipalité est comme vous le savez limitée dans ses moyens ». Si le maire concède que les récents « arrêtés anti-glyphosate » pris par plusieurs maires sont « non seulement illégaux juridiquement » et « impossible à faire appliquer de manière stricte », il estime comprendre la démarche de ses collègues.

« Il revient à l’État de mettre en place tous les moyens nécessaires pour préserver notre environnement et nous protéger des pesticides, toxiques pour tous les organismes vivants, écrit François Morton. Le plan Ecophyto, dont ‘‘l’enjeu est de réduire le recours aux produits phytopharmaceutiques de 50 % d’ici 2025’’ doit être plus ambitieux, dans ses objectifs comme dans son calendrier. »