Dans le cadre de l’opération « Adoptez la poule attitude » à Villepreux, l’école maternelle Le Clos Crozatier va recevoir pour la première fois deux poules rousses dans l’enceinte de son établissement. Le 18 mai, cette école maternelle et les familles sélectionnées ont signé la charte officielle et reçu un temps de formation pour les sensibiliser à l’accueil et à l’entretien de leurs futures gallinacées. L’école maternelle a également décidé d’intégrer dans son programme pédagogique l’adoption des deux poules, afin d’être labellisée Éco-école.
Pour obtenir ce label, il suffit « de valoriser sur le long terme des éco-gestes en lien avec l’alimentation, la santé, ou encore le tri des déchets », explique la conseillère municipale de Villepreux, Laurence Morelle-Losson (SE), à l’initiative de la Poule attitude. Et l’adoption de ces deux poules rentre dans la démarche. Elles ont la particularité de pouvoir manger le compost, comme les épluchures de légumes. Elles aident donc à la réduction des déchets. D’où la volonté de l’établissement de participer au projet.
Quatre classes participent donc à cette opération, et auront un programme pédagogique adapté. « Ils vont travailler sur le respect des règles de vie, et des consignes, ce qu’il faut faire et ne pas faire avec une poule, sur le cycle de la vie, les sciences, l’alimentation des poules, le recyclage, le trie des déchets, et le fonctionnement de la poule », illustre la directrice de l’établissement, Frédérique Galateau.
Les enfants et les instituteurs sont donc prêts à accueillir les deux poules rousses. Ils ont déjà construit le poulailler, qu’ils ont installé dans le jardin de l’école à côté de la cour de récréation. Un planning a même été fixé pour s’occuper de l’enclos et des gallinacées. À tour de rôle, les quatre classes « auront la responsabilité de l’entretien pendant une semaine. Ils devront remettre de l’eau, les nourrir, nettoyer le poulailler, et ramasser les oeufs », explique la directrice.
Et cette initiative ne rend pas insensible les autres écoles. D’autres pourraient bien participer à l’opération l’année prochaine. « Il y a un frémissement dans certaines structures. Elles sont plusieurs à être venues nous poser des questions », témoigne Laurence Morelle-Losson. Par exemple, l’école élémentaire Jean de la Fontaine à Villepreux est en pleine réflexion. « Des maîtresses doivent venir me voir pour se lancer éventuellement l’année prochaine », confie Frédérique Galateau.
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