Après dix jours de travaux, la salle d’escalade de bloc de Montigny-le-Bretonneux, Vertical’art, a rouvert le samedi 23 mars au cours d’une journée portes ouvertes qui a attiré des centaines de grimpeurs. L’occasion de faire le point sur les nouveautés de la salle ignymontaine mais également sur l’entreprise, qui cinq ans après avoir ouvert sa première salle ici, part à la conquête de la France et même au-delà.

Vertical’art est une salle d’escalade de bloc, des structures artificielles dont la hauteur maximale est de 4,5 mètres, ce qui permet aux grimpeurs de pratiquer sans avoir besoin de matériel à l’exception des chaussures. « C’est la pratique de l’escalade la plus accessible », souligne Tom Gauquelin, directeur marketing et communication de Vertical’art. Dans la salle de Montigny-le-Bretonneux, la « plus grande salle parisienne », « il y a 210 blocs (ou voies, Ndlr) à résoudre avec sept niveaux de difficulté », détaille-t-il.

Ce qui permet, selon Tom Gauquelin, de satisfaire de « l’enfant de moins de cinq ans aux experts internationaux », dont certains « viennent ici s’entraîner tous les jours ». Selon lui, l’une des forces du concept est que les parcours changent tous les mois : « On est les seuls en France à le faire. » En plus de l’escalade, le lieu propose des espaces sauna, fitness, yoga, ainsi que bar et restauration.

Avant de rouvrir le 23 mars, la salle a donc bénéficié de dix jours de travaux, alors que le dernier agrandissement datait de 2016. « C’était notre première salle donc on voulait qu’elle reste au top », sourit le responsable de la communication. L’espace restauration a donc été refait, les parcours « ont été remis au goût du jour », et un espace d’entraînement a été ajouté, détaille-t-il.

Si la première salle Vertical’art a donc vu le jour à Montigny-le-Bretonneux il y a maintenant cinq ans, l’entreprise en a depuis ouvert à Nantes, Rungis et Lyon, mais ne compte pas s’arrêter là. « On veut ouvrir une quinzaine de salles en un an, et même à la Réunion et à Madrid, annonce Tom Gauquelin. Pour nous aider dans cette expansion, on vient de finaliser une levée de fonds. » Pour preuve du succès du concept né à Saint-Quentin-en-Yvelines, Vertical’art est parvenu à lever « neuf millions d’euros », confie son responsable de la communication.