Depuis octobre, les mouvements Nous voulons des coquelicots se rassemblent une fois par mois dans plusieurs villes du pays,
et de Saint-Quentin-en-Yvelines, pour lutter contre les pesticides. A Plaisir, le mouvement était présent devant la mairie lors des deux premiers mois de rassemblement, avant de s’installer devant la gare de Plaisir-Grignon, où ils étaient moins d’une dizaine, soutenus par d’autres associations, le 1er mars.

« On a changé de lieu, on veut être plus visibles, explique Frédérique Garsot, organisatrice de la mobilisation dans la commune. On récoltait très peu de signatures au début. Là, on arrive à en obtenir une vingtaine par soir. »

Car le mouvement Nous voulons des coquelicots a aussi lancé, dès septembre, une pétition afin d’obtenir « de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France ». A Plaisir, celle-ci a récolté « une soixantaine » de signatures, tandis qu’au niveau national, le site internet du mouvement affichait quasiment 539 000 signatures le 4 mars, avec l’objectif d’atteindre les 700 000. « On va tenir, on y croit, pour nos enfants, martèle Frédérique Garsot. J’emmène régulièrement mes trois enfants, le plus petit a huit mois, je n’ai pas envie de lui laisser une terre, une eau et de l’air pollués. »