Face Yvelines organisait le 12 février la quatrième édition de son Speed dating des métiers, en salle du conseil communautaire de Saint-Quentin-en-Yvelines, à Trappes. 120 élèves venus de Guyancourt, Maurepas, Trappes et Montigny-le-Bretonneux y ont rencontré des représentants d’entreprises saint-quentinoises. Une vingtaine de professionnels ont échangé avec des groupes de collégiens durant toute la matinée.

Des rotations d’une table à l’autre avaient lieu toutes les 20 minutes. « L’objectif est de faire découvrir les métiers à des jeunes de 3e ou 4e pour leur orientation et la voie qu’ils choisissent après », précise Chloé Roux, chargée de communication chez Face Yvelines

Des métiers issus de branches variées comme le BTP, les transports publics, la communication, les ressources humaines, la sécurité ou encore l’industrie pharmaceutique ont été présentés. « C’est bien, ça nous a appris des choses », confient Sami et Berkay, 14 ans, du collège Le Village à Trappes.

« C’est formateur pour nous [aussi], avoue Valérie Bonnouvrier, responsable RH chez Bouygues bâtiment. Il faut s’adapter à nos interlocuteurs et au final, on n’a pas du tout présenté les choses comme on avait envisagé de le faire. On a essayé d’être assez interactifs car à cet âge, capter leur attention n’est pas toujours évident. »

Elle a évoqué avec ces jeunes les ressources humaines et « tout le panel des formations de maçon, plombier, électricien, la comptabilité, la gestion, la communication, des espaces verts, de la décoration d’intérieur, des ingénieurs de l’innovation, de l’environnement, de la 3D », mettant aussi l’accent « sur l’international ». « On a parlé beaucoup innovation, réalité virtuelle, bâtiments connectés, pour capter leur attention », ajoute Izaskun Laucirica, responsable qualité environnement dans la même entreprise.

Renault a de son côté insisté sur le concret. « Quand on est collégien, le monde de l’entreprise, c’est assez abscons », reconnaît la responsable communication du Technocentre, Soisic Mornet. Elle assure avoir trouvé les jeunes « très attentifs et intéressés », en dépit du fait qu’ils « ne posent pas beaucoup de questions ». L’impression a été encore plus positive d’après Bouygues, Valérie Bonnouvrier se disant « agréablement surprise que des jeunes qui n’avaient pas beaucoup de réaction au début soient revenus nous voir avant de partir pour nous reposer d’autres questions ».

Alexis Cimolino