C’était l’une des principales annonces du maire de Coignières, Didier Fischer (SE), lors de ses vœux le 25 janvier : réorganiser le service d’aide à l’emploi de la Ville. « On s’est rendu compte que pas grand-chose n’avait été fait et que ces trois dernières années, le taux de chômage avait bien progressé, avait-il déclaré. On était en 2015 à 12 %, on est aujourd’hui à 15, il faut qu’on agisse. »
Cela s’est matérialisé par des premières réunions, les 14 et 15 février à la maison de Voisinage. Elles consistent à « expliquer ce que l’on propose », d’après Florence Cocart, adjointe SE à l’économie, l’emploi, l’orientation, l’accompagnement et l’insertion professionnelle.
A savoir le recrutement d’un conseiller en insertion, prévu pour avril et chargé en premier lieu d’ « orienter au mieux » les chômeurs, selon l’élue, ainsi que la mise en place d’ateliers autour de la bureautique, de la linguistique et des techniques de recherche d’emploi, ou encore des partenariats avec plusieurs structures comme Pôle emploi, la mission locale (basée à Élancourt, Ndlr), le club Face, l’agence d’insertion départementale Activity ou la cité des métiers.
« Nous allons pouvoir voir tout ce qu’il est possible de faire en partenariat avec SQY, ajoute l’adjointe coigniérienne. On ne va pas subroger à la compétence de l’agglomération, les services emploi des mairies sont les premiers interlocuteurs que peuvent trouver les demandeurs d’emploi. Il s’agit vraiment de les accompagner au mieux pour les orienter au mieux, car quand on ne sait pas vers quoi on va, on sait pas vers quels partenaires on doit s’orienter. »
Des annonces qui ont semblé convaincre les quelques chômeurs présents. « Ils ont l’air motivés et veulent aider les jeunes », a confié après la première réunion Bassekou Kante, président de l’association des jeunes de la ville et en recherche d’emploi dans les transports en commun.
« On fait une réorientation sur une aide beaucoup plus personnalisée et plus proche des freins au retour à l’emploi », souligne Florence Cocart, estimant que « 15 % [de chômage], c’est énorme pour une petite commune où il y a beaucoup d’activité professionnelle ».
Alexis Cimolino