Les professionnels de santé investissent peu à peu la nouvelle maison médicale de Plaisir. Situé à côté du Macdonald’s et derrière le futur centre commercial Open sky actuellement en construction, le centre Medical sky 78 accueille ses premiers patients depuis le mois de septembre et devrait avoir ouvert tous ses pôles d’ici janvier prochain.

Un projet privé, initié il y a maintenant quatre ans par la radiologue Bérénice Haquet Castanedo, qui regroupe près d’une quinzaine de professionnels de santé. « Dans le cabinet de radiologie de l’Aqueduc, on était trop à l’étroit, raconte la docteur Bérénice Haquet Castanedo, qui souligne que ce projet privé n’a bénéficié d’aucune subvention. On a parlé à la maire du projet […] qui nous a finalement rapidement proposé ce terrain bien placé. Après, il a fallu trouver des partenaires : on a eu beaucoup de mal car les médecins n’ont pas forcément les moyens d’investir dans la construction de locaux professionnels. »

Près d’une quinzaine de professionnels de santé ont finalement rejoint ce projet privé, composé de quatre entités : « radiologie, laboratoire d’analyse, pôle médical et dentistes », énumère la docteur. Depuis deux mois, ces derniers ouvrent l’un après l’autre, au fil de l’achèvement de chaque pôle. « La radiologie a été la première à emménager, depuis fin septembre. Le laboratoire d’analyse a ouvert début octobre, détaille Bérénice Haquet Castanedo, précisant que tout le matériel est neuf. Les médecins sont en cours d’installation et les dentistes arriveront début janvier. »

Un regroupement qui permet d’après la radiologue de « partager les frais de secrétariat et d’attirer un public plus large ». Mais elle concède cependant le « regret qu’il y ait si peu de médecins », dont aucun généraliste : « Il n’y a que quatre bureaux de médecins. J’en ai vu plein mais je n’ai pas réussi à les motiver ». D’autant que depuis que la construction a commencé à sortir de terre, Bérénice Haquet Castanedo confie être très sollicitée par ses pairs.

« Tout est rempli. Maintenant, il y a trop de demandes [de professionnels de santé], explique-t-elle. On aurait dû construire plus grand, maintenant c’est trop tard. » Les travaux touchent en effet à leur fin, puisque restent des derniers aménagements à réaliser pour permettre l’installation des derniers pôles, « la signalétique extérieure », à « finaliser les espaces verts » et à « mettre un bel olivier au milieu, parce que c’est un arbre symbole de vie », conclut la docteur.