Le magazine gay Têtu a consacré un article, publié le 4 septembre sur son site internet, à certaines cours de récréation d’écoles trappistes, destinées à devenir des « espaces de vie libérés de tous stéréotypes », écrit le média. Porté par Thomas Urdy, adjoint à l’urbanisme de Trappes, le projet de réaménagement des cours repose ainsi sur un constat, détaillé par l’adjoint dans Têtu.

« Les cours d’école sont souvent conçues de telle façon que le terrain de sport est central. Les garçons sont au milieu, et les filles restent sur les côtés », rappelle l’adjoint. Une séparation invisible induite par des stéréotypes sexués du type « seuls les garçons jouent au foot », qui ne laisse aux filles qu’une place en marge dans l’espace public, fut-il une cour de récré.

Ces derniers mois, la municipalité a donc procédé au réaménagement d’un tiers des cours de récréation des 36 écoles maternelles et élémentaires que compte la ville. A la rentrée, les élèves ont donc découvert un espace de vie unifié, avec un terrain de football placé non plus au centre mais un peu sur le côté. Pour les écoles restantes, il faudra attendre encore « deux ou trois ans » pour le réaménagement, a indiqué Thomas Urdy dans Têtu.

CREDIT PHOTO : VILLE DE TRAPPES