L’affaire a provoqué l’indignation de nombreux habitants à Villepreux. Dans la nuit de samedi 18 au dimanche 19 août, une vingtaine de véhicules stationnés ont fait l’objet de dégradations le long de l’avenue du Grand parc, ainsi que dans plusieurs rues parallèles telles que la rue du Potage et le sentier du Pressoir. Manifestement révoltés, le maire de la ville Stéphane Mirambeau (DVD) et l’élue à la sécurité Sylvie Sevin-Montel (LR) se sont conjointement exprimés sur le sujet mercredi 22 août sur la page Facebook de la Ville ainsi que sur le groupe Facebook privé « Entraide pour les habitants de Villepreux ».
Dans une longue publication, ils ont fait part de leur indignation. « Ces agissements sont inacceptables et intolérables car ils touchent des biens privés, impactent la vie de nombreux Villepreusiens, participent au climat d’insécurité et sont totalement gratuits ! » écrivent-t-il ainsi, pointant le caractère « organisé » et « acharné » de ces actes de dégradations. A l’appui de ces propos, des photos des dégâts qui montrent plusieurs carrosseries sauvagement rayées.
Si le maire appelle les habitants à « la plus grande des vigilances », il reconnaît qu’il est difficile de prendre des mesures de prévention en amont. La municipalité invite les riverains qui auraient pu se trouver non loin des auteurs du délit, et être témoins de quelque chose pendant la nuit, à contacter la police. « Nous nous sommes immédiatement rapprochés de la police nationale pour obtenir leur plus grande mobilisation », écrit Stéphane Mirambeau. La police municipale procède pour sa part à l’analyse des enregistrements fournis par la vidéo-protection et les premières investigations sont en cours.
Sur Facebook, les habitants ont fait part de leur indignation face à ces dégradations sur des biens aussi coûteux que des voitures. Certains font état d’un « drame financier » et dénoncent un geste « purement et simplement lamentable ». Si le maire a tenu à rassurer ses citoyens en rappelant que des « rondes ont lieu chaque nuit […] par la BAC de la police nationale », il a affirmé qu’il était important de ne pas tomber dans la psychose et de ne pas cibler les jeunes comme éventuels coupables. « Nous n’avons aucune certitude sur les auteurs des faits qui peuvent ou non être des jeunes », a-t-il ainsi précisé. L’enquête est en cours.