Une voleuse de bijoux s’est blessée avec son propre couteau avant d’être maîtrisée
Une femme âgée de 28 ans a tenté de dérober des bijoux en or d’une valeur de 7 100 euros. Les employés du commerce ont réussi à la maîtriser avant l’arrivée de la police.
Le 28 août à 18 h 55, une cliente habituelle d’un commerce d’achat et de revente pour les particuliers situé dans la zone du forum de Coignières a demandé à voir des bijoux en or, avant de les subtiliser pour un montant de 7 100 euros. La femme, âgée de 28 ans, a menacé avec un couteau Opinel les employés de la boutique qui l’empêchaient de sortir.
Rapidement rattrapée par les employés, elle a été désarmée et maintenue sur place avant l’arrivée de la police. Les pompiers se sont également déplacés, car la femme s’est blessée à la jambe avec son couteau lorsqu’elle est tombée. Elle présentait une plaie de 10 cm à la cuisse nécessitant son transport à l’hôpital avant d’être ramenée au commissariat pour sa garde à vue.
La jeune femme est passée devant le tribunal judiciaire de Versailles le jeudi 31 août. Ce n’est pas la première fois que cette dernière fait face à la justice, elle avait déjà été condamnée en novembre 2016 pour un vol commis à Rouen, ainsi que pour avoir transporté des stupéfiants à Cayenne, en Guyane française.
La femme a justifié son larcin commis à Coignières en expliquant : « J’ai voulu offrir ces colliers à mon copain qui vient de me quitter pour aller en Espagne. Je suis passée à l’acte car je suis suicidaire et je voulais me mettre en danger. Je voulais me sacrifier pour lui », a-t-elle expliqué face à l’assemblée.
Déjà condamnée par la justice pour un vol et du transport de stupéfiants
À l’intérieur de son sac à main, les policiers ont découvert une liasse de billets de 500 euros, d’une valeur totale de 5 000 euros, et une carte bancaire déclarée comme volée. Les 5 000 euros lui ont permis de s’acheter une paire de Louboutin à crédit. Elle a expliqué maladroitement qu’il s’agissait d’économies faites sur les prestations sociales.
Quant à la carte bancaire, elle a servi à effectuer des achats frauduleux. Sur la provenance de celle-ci, la prévenue s’est justifiée en déclarant l’avoir « trouvée par terre. Je m’en suis servie pour acheter de la lingerie en sans-contact. Puis je suis venue pour demander le remboursement sur mon compte. C’est vrai que là, je suis en faute. Mais il n’y en a eu que pour 143 euros », relate un article de 78actu consacré à cette affaire.
Pour ces faits, la femme a écopé de 30 mois de prison à purger à la maison d’arrêt des femmes de Versailles.
