Le Brain ball est une activité de développement personnel, fondée par Régis Pautonnier, qui est d’ailleurs le seul habilité à en dispenser les formations. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Pour répondre à cette question, La Gazette a pu suivre une séance, délivrée le mercredi 5 juillet, au gymnase Maurice Chastanier, à Élancourt. Séance proposée par l’ALS (Animations, loisirs, sports) Élancourt, une association qui a ajouté, depuis un an et de manière hebdomadaire, cette pratique novatrice à ses activités traditionnelles (randonnée, encadrement d’art, jeux de société, sorties culturelles, yoga…).

Nathalie Dugail, professeure de musique à Élancourt, a suivi une formation certifiante de Brain ball en janvier 2021. « Quand je suis devenue formatrice Brain ball, j’ai proposé gratuitement des séances pendant six mois, pour essayer, et j’ai été étonnée de voir l’engouement que ça a suscité. C’est pour cela que, quand Hubert Brignoli, le président de l’ALS, m’a contactée pour dispenser des séances le mercredi, j’ai tout de suite accepté. »

Une activité qui stimule le corps et l’esprit

Depuis, elle propose des ateliers collectifs et individuels pour tout le monde. Car le Brain ball, ou la gymnastique du cerveau, est une activité intergénérationnelle qui permet de rassembler des enfants, (à partir de sept ans) des adultes et des seniors. « J’ai par exemple dans un de mes cours, un monsieur âgé de 99 ans précisément qui est encore très dynamique. Cela fait plaisir à voir », se réjouit Nathalie.

Activité complète, le Brain ball développe les quatre C, la concentration, la coordination, la coopération et la confiance. Il consiste à pratiquer seul, en binôme ou en groupe, une multitude de mouvements rythmés par de la musique, avec des balles légères de rebond, des petits objets ou des anneaux. Un peu comme le ferait un jongleur. Pendant la séance, un sentiment d’apaisement semble vous envelopper. Au rythme des musiques jouées, les balles et anneaux passent de main en main comme une chorégraphie savamment orchestrée, malgré les quelques balles qui tombent par terre au fur et à mesure que la cadence s’intensifie.

« La musique est très importante au Brain ball, car les mouvements suivent le rythme. J’utilise un logiciel spécifique qui me permet d’accélérer ou de diminuer le tempo à n’importe quel moment. Le mental est stimulé en permanence, que ce soit par les couleurs des objets ou par les mouvements, notamment lorsque l’on alterne gauche et droite, ce qui fait travailler les deux hémisphères du cerveau », explique la coach, avant de donner différentes consignes aux 14 participants du jour.
En plus d’organiser des séances au sein d’associations, comme à l’ALS, Nathalie Dugail en propose auprès des étudiants et du personnel de l’UVSQ, dans des résidences seniors, auprès de jeunes en difficultés scolaires avec ou sans troubles (Dys, TDAH, hyperactivité,…) ou encore en milieu privé.

Enfin, point important à souligner, il n’y a pas de notion de compétition dans le Brain ball. Au contraire, c’est une activité complètement tournée vers l’entente, l’entraide. Et les bienfaits sont nets : meilleure dextérité, diminution du stress, amélioration de la mémoire… « Tous les participants avancent à leur rythme, en fonction des besoins de chacun », conclut Nathalie Dugail.

L’ALS souhaite davantage développer la pratique du Brain ball et l’étendre à un public plus large face au nombre croissant de demandes. Pour cela, elle propose, à la rentrée prochaine, un deuxième créneau, le jeudi de 17 h 45 à 19 h en plus de celui du mercredi. Pour les personnes intéressées, retrouvez les tarifs et d’autres informations sur le site internet als-elancourt.fr.