La décision a été votée à l’unanimité en conseil municipal le 29 juin dernier et concernera 320 enfants plaisirois. À partir de septembre, dans les trois écoles du quartier du Valibout, à savoir les maternelles Danièle Casanova et Louise Michel et l’élémentaire Pierre Brossolette, un petit déjeuner gratuit sera servi aux élèves avant leur entrée en classe.

Ce dispositif d’État vise à réduire les « inégalités alimentaires et garantir l’égalité des chances entre les enfants » en leur faisant bénéficier « d’un petit déjeuner complet, indispensable à une concentration optimale », affirme la Ville dans un communiqué. « D’après le Plan national nutrition-santé, le petit déjeuner […] doit représenter entre 20 et 25 % des apports énergétiques sur l’ensemble d’une journée, ajoute-t-elle. Or, plusieurs études montrent que la prise du petit déjeuner n’est pas systématique chez les enfants en REP (Réseau d’éducation prioritaire, Ndlr) 13 % d’entre eux arrivant à l’école le ventre vide. »

Le petit déjeuner se composera d’une boisson au choix (jus de fruits, lait ou eau), de pain blanc ou complet avec beurre/confiture, beurre/miel, beurre/pâte de fruit ou beurre/chocolat, d’un laitage tel qu’un yaourt, du fromage ou un fromage blanc, ainsi que d’un fruit de saison. Il sera pris à la cantine Brossolette avec un système de roulement, avec « chaque lundi, de 7 h 50 à 8 h 20, un groupe de 100 enfants composé de 50 élèves de primaire et 25 de chaque école maternelle », détaille le communiqué de la municipalité.
« Ce groupe profitera d’un petit déjeuner chaque lundi pendant six à sept semaines. Pour permettre un renouvellement à chaque rentrée, des inscriptions seront lancées à l’approche de chaque période de vacances scolaires. L’idée étant que chaque élève de maternelle bénéficie au minimum de deux périodes de petit déjeuner gratuit dans l’année, et au minimum d’une pour ceux des cours élémentaires », poursuit le communiqué.

Le coût de l’opération s’élève à 8 640 euros pour l’année, dont 4 680 pris en charge par l’Éducation nationale. Le reste est financé par le dispositif Cités éducatives. La commune, elle, met à disposition ses locaux, deux agents de restauration et deux Atsem. À SQY, Trappes a déjà adopté le dispositif dans 15 de ses établissements.

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