Le Département des Yvelines lance son premier programme influenceurs intitulé #Team78 avec huit ambassadeurs qui communiqueront sur des sujets divers et variés en lien avec l’actualité du département.
« Pour la première fois, le Département des Yvelines fait appel à un nouveau genre de leaders d’opinion : les influenceurs », annonce dans un communiqué de presse le Département. Associé à l’agence de communication Papagayo Communication, ce nouveau projet appelé #Team78 fait appel à huit influenceurs des Yvelines. « C’était un levier de communication qu’on n’avait pas exploité jusque-là. […] On avait la possibilité de demander à des Yvelinois de parler aux Yvelinois, raconte Amélie Bailleau, chargée de projet au Département. Même si c’est l’e-RP ou le marketing d’influence, même si c’est un levier du digital, ça reste un levier de proximité ».
Le projet, qui a vu le jour grâce à la collaboration des équipes du Département avec l’agence de communication yvelinoise Papagayo Communication, s’étalera sur l’année scolaire. « Les influenceurs seront mobilisés tout au long de l’année 2021-2022, sur des sujets phares du Département », précise le communiqué de presse.
Huit influenceurs installés dans les Yvelines ont rejoint cette nouvelle communauté présente sur Instagram via le compte Le Club 78 Yvelines, et ont été soigneusement choisis par les porteurs du projet. Parmi les critères, il fallait que les influenceurs « s’adressent à tous les Yvelinois », explique Carine Arasa, fondatrice de Papagayo Communication.
« Ensuite, ce qui vient dans un deuxième temps, quand on fait un recrutement, c’est forcément la taille de la communauté, poursuit-elle. Est-ce que c’est une communauté aussi qui s’est construite dans les Yvelines ou non ? […] On voulait vraiment des personnes qui avaient déjà sensibilisé leur communauté au département et on savait […] que leur audience était aussi plus orientée Yvelines ».
« Tout au long de l’année 2021-2022 »
Le Club 78 fait également appel à « des guests » de façon occasionnelle. L’objectif étant que l’influenceur soit le plus « à l’aise » possible avec les sujets qu’il abordera. « Quand tu travailles avec de l’influence, c’est peut-être plus compliqué d’aller sur des sujets qui sont très techniques, analyse Amélie Bailleau. […] Il y aura un sujet éducation, un sujet environnement, un sujet culture, un sujet santé. [L’objectif], c’était vraiment d’essayer d’aller vers les différents sujets qui sont abordés, traités, par le Département ».
Les influenceurs se sont ainsi déjà emparés de la dernière édition de l’événement Les Yvelines font leur cinéma ou encore ont communiqué autour de la réouverture du musée Maurice Denis, à Siant-Germain-en-Laye, et plus spécifiquement grâce à une influenceuse invitée sur les travaux qui ont été réalisés pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite.
Dans les semaines à venir, Amélie Bailleau annonce que les influenceurs devraient aborder le sujet des PMI (centres de protection maternelle et infantile, domaines d’intervention du Département, Ndlr). Et d’indiquer que chaque influenceur pourrait s’emparer du sujet de façon différente. « Chaque influenceur ne va pas communiquer de la même manière. […] Chaque influenceur a sa manière de parler, et ça, nous, on y fait très attention, […] les influenceurs ne sont pas des panneaux publicitaires, il y a une histoire et nous, on essaie vraiment de les embarquer dans l’histoire et dans les projets des Yvelines ».
Le Département et l’agence devraient faire le bilan de cette nouvelle initiative au printemps. Des premiers retours, la chargée de projet du Département semble satisfaite : « Pour l’instant, on est très satisfaits des résultats, parce qu’on voit que les membres qui constituent les communautés des influenceurs sont assez réceptifs, posent des questions. On voit que ça prend, que ça marche, qu’il y a un intérêt pour ces sujets-là. »
