Il est allé jusqu’à baliser sa voiture. Un homme a été condamné à deux ans de prison assortis d’un sursis de mise à l’épreuve en comparution immédiate le 8 mars à Versailles. Il a payé un homme pour espionner son ex-copine à La Verrière. Ce dernier a également été condamné à deux ans de prison avec sursis. Il a menacé, violenté et volé le téléphone de la jeune femme, avant de le remettre à l’ex-copain.

L’ex-copine a relevé une partie de la plaque d’immatriculation

Les faits se sont déroulés le 4 mars. En fin de soirée, une jeune femme s’est fait violemment agresser dans le hall de son immeuble à La Verrière, alors qu’elle rentrait chez elle. L’auteur de l’agression, un homme cagoulé, l’a d’abord menacée à l’aide d’un couteau, puis il lui a assené des coups, afin qu’elle lâche le téléphone portable.

Il a ensuite pris la fuite en s’engouffrant côté passager dans un véhicule Peugeot 208. Mais heureusement, l’ex-copine a réussi à relever une partie de la plaque d’immatriculation. La jeune femme s’est ensuite rendue au commissariat d’Élancourt pour déposer plainte. La géolocalisation du téléphone a immédiatement été activée et a permis aux enquêteurs de retrouver la voiture et d’interpeller le conducteur.

À l’intérieur du véhicule, est donc découvert un véritable attirail qui prouve la préméditation des faits. Les enquêteurs ont mis la main sur la fameuse cagoule, le couteau, une paire de jumelles mais également sur un rouleau de gros ruban adhésif. Puis, il s’est avéré que le conducteur n’était autre que l’ex-petit ami de la victime.

Mais lors de son audition, l’homme a refusé de dénoncer son complice. Néanmoins, l’exploitation de sa téléphonie a permis de révéler son identité. Une surveillance à son domicile a donc été mise en place à Nanterre, afin d’interpeller l’homme de main.

La police a fini par découvrir la jalousie de l’ex-concubin, qui l’a conduit à organiser le vol du portable de son ex, pour connaître l’existence d’un éventuel nouveau petit copain. Il a même avoué avoir balisé la voiture de la jeune femme.

Enfin, son complice a finalement reconnu avoir été recruté pour la somme de 200 euros afin de voler le précieux téléphone de la jeune femme, qu’il disait ne pas connaître.

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