Les épiceries participatives de la start-up Monépie se montent un peu partout dans les communes de Saint-Quentin-en-Yvelines. Maurepas, Guyancourt, Voisins-le-Bretonneux sont déjà des adeptes. Les Clayes-sous-Bois pourrait bientôt les rejoindre. Une antenne associative s’est créée dans la commune, avec l’objectif d’ouvrir un local. Mais la mairie ne leur a pas encore répondu, suite à la présentation du projet, selon le président de L’épi des Clayes, qui envisage une ouverture courant septembre. En attendant, la mairie de Villepreux les a sollicités.

Présente lors du forum des associations dimanche 6 septembre aux Clayes-sous-Bois, l’association a présenté son projet et enregistré ses premiers adhérents. « On avait entendu parler de toutes ces épiceries qui s’ouvraient partout dans les Yvelines et à chaque fois c’est un succès, justifie le président de l’association, contacté par la rédaction. Ça permet de pallier le manque de commerces qui vendent des produits locaux […] et les prix assurent une rémunération juste pour le producteur. »

Mais cette épicerie n’est pas uniquement un lieu de vente de produits en circuit court, c’est également un espace de création de lien social. Les adhérents financent et gèrent eux-mêmes l’épicerie participative. « On devient consom’acteur », résume le président de l’antenne des Clayes-sous-Bois.

À leur inscription, une adhésion de 20 euros par famille est demandée. Comptez 10 euros pour une famille monoparentale. Puis chacun se voit attribuer un compte en ligne qu’il doit créditer de 50 euros minimum. Les adhérents peuvent ensuite acheter en ligne et récupérer leur colis à la boutique. Sinon, les achats peuvent se faire directement en boutique. Seuls les adhérents peuvent acheter les produits. En plus, ils doivent donner deux heures par mois de leur temps pour faire tourner le lieu. Par exemple, si toute une famille a adhéré, elle peut se partager les deux heures de participation par mois.

Elle pourra participer en « s’occupant de l’administration, des commandes, de contacter les producteurs, de collecter les produits, d’ouvrir la boutique », illustre le président de L’épi des Clayes. Les horaires seront flexibles. « Le soir ou en journée, en moyenne deux jours par semaine suivant l’affluence », précise-t-il.

Comme dans une supérette, seront donc en vente des produits alimentaires, tels que de la farine, des œufs, des légumes et des fruits de saison, du pain, de la confiture, du chocolat, des chips, de la bière, de la limonade… Mais également, des produits hygiéniques et des cosmétiques. « On a du shampoing solide, du dentifrice », donne en exemple le président.

Étant donné le nombre d’épiceries ouvertes dans les Yvelines, les différentes antennes commencent à disposer d’un réseau de fournisseurs assez important. « On travaille avec une trentaine, voire une quarantaine de fournisseurs », indique le président. Ils viennent principalement du Mantois, de la Plaine de Versaille, ou encore du Vexin.

En parallèle de la boutique, l’association compte organiser des événements pour faire vivre la communauté. Ainsi, des ateliers dégustation chez les producteurs, des rendez-vous pédestres pour découvrir les exploitations, l’installation d’un coin café pour réunir les agriculteurs et les adhérents, devraient être au programme.

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